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Accoucher seule : 6 conseils pour s’y préparer…

Je vous retrouve aujourd’hui pour partager avec vous mon expérience de l’accouchement. Pour mon premier bébé, mon mari avait pu être à mes côtés. Quel soulagement ! Accoucher, c’est l’inconnu. Un moment très spécial dans la vie d’une femme. Je me posais 1001 questions : comment savoir si les contractions sont efficaces ? Quand aller à la maternité ? Vais-je supporter la douleur ? Vais-je réussir à accoucher par voie basse ?

Ce fût donc difficile de réaliser que j’avais de grandes chances d’accoucher seule pour ma fille. Mais, comme il n’y avait que 15 mois d’écart entre mes deux grossesses, j’avais des souvenirs encore bien clairs de l’accouchement.

Pour mon premier accouchement, j’ai eu du mal à supporter la douleur.

A la base, j’étais la future maman super positive. Vous la connaissez, celle qui dit « la péri je vais essayer de m’en passer ». Pourtant pas douillette dans la vie, j’ai eu du mal à tenir. Comme prévu, j’ai attendu que la douleur soit quasi insoutenable pour dire oui à la péri. Et quand la sage-femme a regardé pour voir si c’était possible et m’a dit « oui on est à 3-4cm », je me suis dit : « OH MY GOD ! Que 4 centimètres ?». 3-4cm en 12h, c’est bien peu… Alors quand on sait qu’à 3cm on considère que le travail « commence  à peine», j’ai pleuré (sens figuré… quoi que…).

Au final, j’ai eu un accouchement long mais tout à fait normal pour un premier enfant (12h de vrai  travail ») et j’ai eu mal pendant 24h. Alors ce fût d’autant plus difficile de réaliser, quelques mois plus tard, que pour l’arrivée bébé 2 je serai probablement seule dans la salle d’accouchement.

Papa se trouvait à des milliers de kilomètres à seulement 3 jours de ma DPA. Une grosse obligation familiale. Du coup, assez tôt dans ma grossesse, je m’étais préparée psychologiquement à accoucher seule.

Voici donc 6 conseils pour toutes celles qui doivent affronter cela.

  1. Se confronter à la réalité et s’y préparer mentalement.

    C’est l’essentiel. Je crois que ça a été le gros point fort pour moi. Alors que je faisais tout pour essayer d’accoucher le plus tard possible et tenir jusqu’à ma DPA, je savais aussi que j’avais beaucoup de risques d’être confrontée à un accouchement en l’absence du papa.

  2. Préparer l’arrivée à la maternité.

    On ne sait jamais si ça va se déclencher la nuit ou le jour. Dans tous les cas, ayez un plan. Moi c’est mamie qui est venue me chercher chez moi, et qui a eu la tâche de prendre soin de mon fils (15 mois). C’était la première fois qu’il n’avait ni maman ni papa et qu’il restait tout seul. On avait essayé de bien lui expliquer que sa sœur allait arriver, qu’il y avait un petit bébé dans le ventre de maman. J’ai donc préféré être seule à l’accouchement pour que ma mère s’occupe de mon fils.

  3. Bien connaître le déroulement de l’accouchement et les éventualités.

    C’est plus facile d’accoucher pour un deuxième enfant car on sait déjà comment ça se passe. Ce n’est pas l’inconnu. Je vous conseille, pour un premier enfant, comme pour un deuxième, d’essayer de vous documenter le plus : l’arrivée à la maternité, les contractions,… Bref, regardez toutes les émissions possibles et documentez-vous pour vous rassurer. Même sur les césariennes, et autres alternatives, car on ne sait jamais. Mieux vaut être au fait de toutes ces choses pour qu’elles paraissent moins insurmontables si elles devaient se réaliser.

  4. Appuyez-vous sur le personnel de la maternité.

    Franchement j’ai eu une sage-femme en or. Les sages-femmes sont très à l’écoute, elles sont là pour vous et pour votre bébé. Et elles se montre d’autant plus présentes pour les mamans qui accouchent seules.

  5. Savoir qu’il y aura un temps de solitude entre le début du travail et l’accouchement.

    Le personnel ne peut pas vous tenir compagnie à chaque minute. Personnellement, je me suis occupée avec mon téléphone, les réseaux sociaux. J’ai posté un petit message « en cours de travail » avec la photo de la machine qui suit les contractions, et lire les messages de soutien m’a beaucoup aidé à passer le temps ! Vous avez aussi, peut-être, la télé, la musique, les magazines. Essayez de prévoir de quoi vous occuper pendant plusieurs heures au besoin. Et n’oubliez pas votre chargeur de téléphone !

  6. Garder en tête que les nouvelles technologies peuvent être vos meilleures amies !

    Si vous êtes déçue de ne pas pouvoir partager ce moment avec votre conjoint, soyez rassurée. La technologie actuelle permet quand même de communiquer. Mon mari, qui se trouvait en Nouvelle-Zélande (12h de décalage horaire) avait été informé que j’étais en salle de travail. Il est resté sur Messenger à m’envoyer des messages. Les sages-femmes, elles-aussi, ont été formidables. Elles ont pu prendre des petites videos, notamment les premiers « soins » de bébé. Mon mari a donc pu – avec seulement quelques minutes de décalage – vivre les premiers instants avec bébé.

Au moment précis où bébé arrive, ayez conscience que c’est très dur pour le papa.

A cet instant, il prend conscience de tout ce qu’il manque. Alors que la maman, elle, est concentrée sur son bébé.

Je tenais vraiment à partager mon expérience pour rassurer toutes les mamans qui accouchent seules.

N’oubliez jamais que vous n’êtes pas vraiment seules. Tous les jours, il y a de nombreuses mamans qui donnent la vie « seules » parce qu’elles sont mamans solo, parce que le conjoint ne peut être présent, ou qu’il doit rester à s’occuper des plus grands à la maison.

Et puis, soyez rassurée : la nature est bien faite. Les animaux donnent naissance à leurs petits en solo, alors, il n’y a pas de raison que nous, on n’y arrive pas ! Il est important d’être entouré d’un personnel médical en cas de complications mais, dans l’ensemble, la nature est bien faite.

Finalement l’accouchement c’est 10cm de dilatation et quelques poussées. Dis comme ça, ça dédramatise, hein ? Et puis, on oublie tellement vite les 24h de douleurs… la preuve ? Il est rare qu’on ne rêve pas de recommencer !

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