Dès la naissance de Emma, j’ai pris l’habitude, comme bon nombre de parents, de la faire dormir dans une gigoteuse (ou turbulette), cet espèce de sac de couchage pour bébé. Cela me semblait plus naturel et sécurisant. Je craignais ainsi beaucoup moins de voir mon bébé étouffé par des draps ou des couvertures. Il faut dire que la peur de la mort subite du nourrisson m’a longtemps habitée. Rassurée par ce système pas si vieux que ça finalement, j’ai éprouvé un certain confort à utiliser des gigoteuses, découvrant que leur conception, suivant les marques, ne sont pas toujours d’une praticité remarquable.
Pour l’hiver, nous usions de gigoteuses moelleuses et bien épaisses tandis que l’été nous faisait découvrir des gigoteuses toutes fines, après avoir utilisé des gigoteuses d’une épaisseur intermédiaire.
Emma s’est habituée à avoir sa gigoteuse. Peu à peu, une fois glissée dans celle-ci, le signal lui était donné pour commencer sa nuit. Sans elle, il est parfois très difficile de la faire dormir, préférant attraper les barreaux de son lit pour le secouer dans tous les sens, dans des hurlements qui signifient « je veux sortir », « je ne veux pas dormir ». Jusqu’ici cela ne me posait pas de problème de la mettre dans sa gigoteuse pour lui insuffler l’idée de rejoindre les bras de Morphée. C’était confortable pour nous parents… Cependant, avec la vague de chaleur que nous traversons actuellement, étant dans la zone d’alerte désignée par Météo France, la question de lui retirer la gigoteuse s’est bien évidemment posée… constatant que Emma ne sait quasiment plus dormir sans !
Quand elle est vraiment fatiguée, mais vraiment vraiment épuisée, elle s’endort à peine posée sur le matelas de son lit… mais fatiguée et encore énervée par la journée qu’elle vient de passer, il est difficile de la faire dormir.
C’est ainsi qu’il nous est arrivé plusieurs fois de l’entendre taper contre le mur de sa chambre, tétine dans la bouche et doudou dans la main pour nous indiquer qu’elle ne dort pas et qu’il est hors de question qu’elle reste enfermée dans cette espèce de cage !
Et, en ce moment, avec la chaleur environnante, difficile de la poser déjà épuisée dans son lit. La chaleur l’énerve particulièrement, comme bon nombre d’enfants de son âge j’imagine. La gigoteuse reste le signal du « dodo » mais je culpabilise à lui imposer ce tissus supplémentaire (bien que peu épais) que je ne pourrais moi-même supporter durant mon sommeil. Alors je lui mets cette gigoteuse, veillant à ne pas la fermer jusqu’au bout. Heureusement, j’ai un modèle été de chez Aden + Anaïs, avec une fermeture ventrale, qui me permet de ne fermer que le haut de la gigoteuse, laissant ainsi à ses petites jambes la possibilité de s’extraire de cette couverture.
Les gigoteuses sont souvent vendues pour les plus petits et les grands modèles sont parfois difficile à dénicher.
J’en ai vu sur le site de VertBaudet en taille 2/3 ans mais dans les magasins de puériculture, il est rare que les modèles présentés ne dépassent le 12/18 mois… Alors, déjà, rien que pour ça, je me dis qu‘il serait peut-être temps pour mon « bébé » de 18 mois d’évoluer…
Et je sais qu’elle en est capable ma Chipie ! En effet, pendant nos vacances espagnoles, elle s’est endormie à plusieurs reprises à mes côtés, dans le lit King Size de la chambre d’hôtel, seulement couverte d’un drap… mais maman était là… et ça, ça change tout !
Plus ça va et plus j’ai la sensation qu’elle déteste dormir seule cette petite…