Ce matin, il fait frais sur Paris. Après avoir pris mon petit-déjeuner au lit (que j’arrive à apprécier de nouveau depuis plusieurs jours), je suis allée sur mon mini balcon parisien pour regarder la ville encore calme. Il était 7 h 00, l’air était frais et seuls quelques passants et quelques véhicules venaient troubler le calme du matin. J’aime ces moments de calme et de fraicheur que seul le matin sait nous offrir.
Quand j’étais enfant, je me levais souvent très tôt. Vivant dans une ferme, mes parents étaient debout de bonne heure. Nous, les enfants, les imitions sans aucune difficulté. Mais, en grandissant, je suis devenue plus proche de mon lit, laissant le petit matin filer sans que je ne m’en rende compte… Ce matin, j’ai renoué avec ce bonheur infime mais intense qui est celui d’écouter le presque silence et le calme du réveil d’une ville telle que Paris. J’aurais aimé que ce moment dure plus longtemps… mais il a fallu regagner la douche où mon chat m’attendait déjà. Il adore lécher les goutelettes qui se posent sur les parois de la douche après mon passage. Et, quand je tarde à me laver, le petit Monsieur Chat sait me faire comprendre qu’il serait temps que je me dépêche en miaulant au bord de la baignoire.
Niveau symptômes, je crois que ce matin, j’arrive à gérer… Pas de véritable vertige ni de vraie nausée… Une sorte d’étourdissement semble malgré tout m’envelopper mais je parviens à m’en distancer grace à des exercices de respiration. J’espère que cela va durer…
Cet après-midi, n’ayant plus beaucoup de travail (les vacances se font sentir sur ma charge de travail), je me suis beaucoup ennuyée, trouvant du même coup le temps très long. Et, comme de coutume, j’avais sommeil, j’ai eu beaucoup de mal à lutter. Pas facile d’écouter ma collègue me parler et suivre une conversation « normale » avec elle dans l’état dans lequel j’étais !
Ce soir, je suis allée au lit à 8 h 30 et je me suis endormie aussitôt.
Mon chéri m’a avoué être un peu en manque de « câlins » en ce moment. Il faut dire que je dors tout le temps ! Du coup, je culpabilise un peu.