Mercredi 30 juin 2010
Le réveil a été difficile ce matin.
5 h 00
Le marché s’installe sous mes fenêtre. Je vis sur un boulevard investi par les camelots tous les mercredi et les samedis matin. L’avantage c’est que je n’ai pas à aller bin loin pour faire mon marché le samedi… L’inconvénient c’est qu’ils font beaucoup de bruit quand ils s’installent et très tôt !
Les camions ont bien entendu le signal de recul… « bip bip bip… » et les élévateurs ne font que monter et descendre au rythme des marchandises qui sont déposées sur les étales.
Les caisses de légumes sont littéralement balancées au sol à en croire le bruit qu’elles font quand elles touchent le sol.
6 h 00
Une voiture se met à klaxonner en continu pendant près d’une minute. Puis, tout à coup, une femme se met à crier d’une voix sur-aigüe… Elle hurle des méchancetés invitant très certainement un des protagonistes du marché à débarasser le plancher… Elle n’en fini pas de crier et de demander qu’on l’écoute… puis de la laisser tranquille… Les klaxons commencent à montrer l’agacement des conducteurs postés derrière son véhicule… Bref, c’est la panique dans la rue. Les gens commencent à sortir leur tête des fenêtres…
Au bout de longues minut es tout devient plus calme.
Mais c’est trop tard, je suis réveillée, plus moyen de dormir. De toute façon, Chéri est déjà debout. Tracassé par l’achat de notre futur voiture, il a peu dormi.
Me voyant debout, il m’a renvoyée au lit où il m’a apporté mon petit déj comme tous les matins maintenant. J’avoue que ce geste est particulièrement adorable…
8 h 40
Je suis au travail. D’habitude, j’ai bien du mal à arriver à 9 h 20… mais par la force des choses, je suis sur le terrain plus tôt que de coutume ! Mais la fatigue est intense et il m’est difficile de garder les yeux ouverts. De ce fait, je me suis réfugiée deux fois aux toilettes pour pouvoir fermer les yeux « tranquillement ».
Puis retour au bureau : c’est l’heure du café.
9 h 30 – Le café
Il faut vraiment que je trouve autre chose à boire que ce thé rouge qui me donne la nausée… ça en devient insupportable ! Du coup, j’ai pris un cappucino en poudre… La dose de café y est maigre heureusement… Je n’en ai bu que la moitié, culpabilisant pour bébé. Puis retour au bureau où j’ai tenté de travaillé (mouais… c’est pas grandiose).
10 h 30
Je suis convoquée chez mon supérieur ++. Il est au courant de ma grossesse. Il est avec Chéri chargé de l’informatique dans le service. En face de lui, son adjoint, normalement pas au courant de mon état…
Au fil de la conversation, j’ai appris que finalement, si, il savait… En fait j’ai été repérée par la pipelette du service qui a aussi le don de repérer les grossesses ! Je suis démasquée. Visiblement « tout le monde sait » mais ne dit rien… Voilà qui est encore plus compliqué… Que faire ? Continuer à faire semblant ? Ou avouer discrètement ?
Au sortir de cette conversation, je me suis sentie revigorée… Il faut dire que l’ambiance était détendue et j’ai bien ri. Comme quoi ça doit aider ! Cependant mon travail n’a pas avancé !
14 h 00
L’heure du repas est maintenant passée. J’ai déjeuné avec Chéri et un collègue au restaurant administratif. Je redoutais ce moment et puis finalement tout s’est bien passé. Ce qui me fait le plus peur c’est de ne pas réussir à manger.
Je n’ai pris que des choses qui me faisaient envie : surtout des fruits et des crudités. Le morceau de pizza a terminé dans l’assiette de mon collègue qui, visiblement, avait une faim de loup ! J’ai toujours sommeil mais je suis un peu tranquille dans mon bureau pour le moment. Ma collègue est absente pour l’aprés-midi et le vacataire qui fait sa dernière journée aujourd’hui n’est pas encore de retour (d’ailleurs je me demande bien ce qu’il fait… il est déjà arrivé en retard ce matin…).
Je sens que mon ventre travaille. Je me dis que c’est bon signe.
Aujourd’hui, mon chat, mon bébé Domino, a 2 ans !!! Sur la photo (le petit rouquin tout mimi, là juste en haut) il n’avait qu’un petit mois.