Dernièrement, j’ai eu la grande joie d’aller chez le dentiste (trop sexy) pour une visite de routine qui m’a valu un simple détartrage et un détachage de mes dents souillées par une consommation excessive de thé. Cette visite a été l’occasion pour moi de poser quelques questions qui restaient en suspens dans mon esprit.
Allongée sur le fauteuil du dentiste, la lumière du plafond mettant en valeur, sans nul doute, tous ces poils de moustache que j’avais dû oublier d’épiler (c’te honte !), je l’ai interrogé.
Question : Ma fille a bientôt 2 ans. Dois-je lui brosser les dents ?
Réponse : Non, pas forcément. Cela devient indispensable vers 4 ans. Le faire avant, c’est simplement lui donner l’habitude de le faire, pour que le brossage devienne un réflexe, une habitude. Ainsi, on peut lui donner à chaque bain sa brosse à dent ou lorsque papa ou maman se les brosse. Même si l’enfant ne se les brosse pas correctement, il prend au moins une bonne habitude.
On peut, bien sûr, lui brosser nous même… Mais encore faut-il réussir à lui ouvrir la bouche (mission impossible avec Emma).
Question : Quel dentifrice utiliser pour mon enfant ?
Réponse : jusqu’à deux ans, on n’utilise pas de dentifrice ! Cela ne sert à rien. Ensuite, on demande en pharmacie un dentifrice adapté, pour les enfants jusqu’à 6 ans. Ce dentifrice est faible en fluor. Une trop forte dose de fluor serait néfaste pour ses futures dents d’adulte (leur vente se développe aussi en grande surface). A partir de 7 ans jusqu’à 12 ans, un nouveau dentifrice prend le relais.
Question : A partir de quand mon enfant doit-il voir un dentiste ?
Réponse : A partir de 4 ans, on peut commencer à penser montrer les dents d’un enfant à un dentiste. Mais certains enfants sont encore très craintif à cet âge. Alors si on sent bout de chou un peu réticent, on attend sa cinquième année avant de lui prendre un rendez-vous.
On peut également « tâter le terrain » vers 4 ans, en l’emmenant avec nous lors d’un rendez-vous « adulte ». S’il a envie de se faufiler sur le fauteuil du dentiste, on lui offre la possibilité de s’y asseoir et de montrer ses ti guitines (allez savoir d’où je sors cette expression qui trotte, je crois, depuis toujours dans ma tête).