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Dans la jungle des modes de garde, une Minipuce et sa maman…

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 Jeudi dernier, 15 heures 30… RDV dans une crèche associative de mon quartier pour pré-inscrire Minipuce. Après plusieurs inscriptions en crèche Municipale, crèche collective, crèche du travail, nous voici toutes les deux dans cette crèche associative pour déposer candidature.

Pour une fois, je n’ai pas eu de mal à trouver la rue (nulle en orientation la fille…) : merci appli Iphone… Décidément je ne sais pas comment je ferais sans lui !

J‘arrive même avec un peu d’avance. D’habitude, c’est plutôt avec difficulté que j’arrive avec quelques minutes de retard à mes rendez-vous. Mais là, faut croire que je commence à être rodée en terme de préparatifs de départ avec un bébé (super fière la fille !).

Finalement, j’ai attendu près de 45 minutes avec une Minipuce qui s’impatientait. La pauvre, la fatigue la gagnait sérieusement et mes bras ne semblaient pas lui convenir pour piquer son petit roupillon. C’est donc après une lutte acharnée qu’elle s’est endormie dans mes bras, terrassée par la fatigue.

Mais avant d’en arriver là, Minipuce n’a pas cessé d’observer autour d’elle, regardant avec insistance les autres bébés qui attendaient aussi avec leur maman ou scrutant avec attention les passages des enfants déjà bien plus âgés qui trottaient dans le couloir, pieds nus et jambes à l’air… (vision qui ne m’a rien inspiré de bon… j’ai eu du mal à imaginer ma fille trotter ainsi les guiboles à l’air dans cet univers…) managés par des dames en blouses roses qui leur criait à moitié dessus parce qu’ils n’allaient pas assez vite dans la salle qui semblait être le lieu où les couches étaient changées…

Quand je suis entrée dans l’aquarium qui tenait lieu de bureau, Minipuce dormait profondément au creux de mes bras. Que j’aime cette sensation, la sentir apaisée, reposant complètement sur moi, toute molle, si mignonne, si calme…

C‘est dans ces conditions que nous avons mené l’entretien avec la co-directrice de la crèche. Un entretien qui aura duré 4 minutes montre en main ! ça valait le coup d’attendre 45 minutes tien… On me demande mon nom, celui du papa, le prénom de ma gamine, notre adresse, nos revenus et si nous souhaitons la faire garder à temps plein ou à temps partiel. Souhaitant ne la faire garder que 4 jours sur 5, je lui fait part de mon choix pour le temps partiel. Mauvaise réponse ! C’est en tous cas ce que j’ai cru comprendre car la co-directrice m’a répondu aussitôt qu’ils ne proposaient que des temps pleins. Ah… Elle prend quand même ma candidature m’expliquant que si nous obtenons une place, il faudra payer pour la semaine entière… (j’aime…)

Avant de quitter les lieux, elle me donne un petit papier avec un numéro ENORME qui représente notre place dans la liste d’attente : 819. Et elle ajoute que si je veux une place, va falloir que je me bouge les fesses parce que c’est pas elle qui va me téléphoner pour m’informer qu’une place s’est libérée ! Elle m’indique que je dois téléphoner tous les mois pour sonder les départs… les places libres…

Et voilà, c’était fini : ça valait le coup de se déplacer tien…

Je ne sais pas pourquoi mais cette crèche, je ne la sens pas du tout… en même temps je ne sais pas comment sont les autres car c’est la seule qui m’a demandé de me déplacer. Pour les autres, inscription en Mairie, sur internet, sur dossier…

Je croise les doigts pour en obtenir une en tous cas. Les commissions se réunissent toutes en mai pour les autres crèches. Alors j’espère en avoir au moins une pour la rentrée de septembre. Sinon, il faudra faire la course à la Nounou et ça, je n’en ai vraiment pas envie.

 


 

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