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Dernier recours

Bib

Ces dernières semaines, j’ai vécu de très mauvais moments liés à l’allaitement. J’en suis arrivée à souffrir énormément de la poitrine… des douleurs lancinantes, surtout nocturnes… des douleurs qui me poussaient à me lever pour tenter de réduire l’engorgement dont étaient régulièrement victimes mes pauvres seins. Je devais donc me lever pour moi… et pour Minipuce… plusieurs fois par nuit.

Depuis quelques jours, une bonne semaine en fait, Minipuce dort 6 heures d’affilée. Ce n’est pas encore des nuits entières mais c’est un beau début. J’en suis satisfaite et j’avoue être même assez fière de ma petite fille (mode maman gaga). Mais ces pseudo nuits, je ne peux pas en profiter car je doit régler mes problèmes mamaires en plus de mes problèmes liés à mes difficultés à m’endormir… Bref, mes nuits sont courtes et hachées ! On ne peut pas dire que tous les ingrédients soient là pour faire de moi une maman zen !

Depuis ce week-end, ma poitrine est devenue MON centre d’intérêt tellement l’engorgement est devenu quasi persistant, m’obligeant à drainer (par extraction manuelle) toutes les deux heures pour ne pas trop souffrir… de jour, comme de nuit… C’est vraiment devenu un ENFER…

J’ai cherché des solutions pour ne plus avoir ce problème, délaissant même mon tire-lait qui devait trop stimuler mes seins produisant déjà trop. Les problèmes d’allaitement sont le plus souvent liés au manque de lait… mais plus rarement à l’hyperlactation, problème qui est le mien depuis le début de l’allaitement soit depuis presque deux mois.

Homéopathie, phytothérapie, drainage manuel, trucs de grand-mère… j’ai essayé des tas et des tas de trucs… Mais rien n’y a fait. J’ai retourné le problème dans tous les sens et j’ai réalisé que je ne pouvais pas continuer ainsi. Pourquoi souffrir pour respecter ma décision de départ d’allaiter ? Pourquoi risquer ces douleurs, la fatigue et la nervosité quand je dois m’occuper quotidiennement d’une petite fille qui a juste besoin d’être bien alimentée…

J’ai donc décidé de cesser ce calvaire et de passer à autre chose.

 

Je suis allée voir mon médecin hier (super long avant d’avoir un rendez-vous !). Je lui ai expliqué le problème. Je lui ai fait part de ma décision d’arrêter d’allaiter. Elle m’a prescrit du Parlodel qui m’aidera à tarir mon lait et du Lasilix, un diurétique qui devrait assécher le lait. J’ai commencé mon traitement hier soir. Mais la nuit a encore été infernale (debout toutes les deux heures pendant près d’une heure à chaque fois…). Bien évidemment, le médicament n’est pas efficace immédiatement. Il faudra plusieurs jours avant qu’il n’agisse vraiment. J’avoue que j’ai hâte.

Cependant, j’ai constaté cette nuit que je me sentais « bizarre », comme shootée, chancelante… A un moment, j’ai bien cru que j’allais perdre conscience (cela m’est arrivé quand j’étais au collège… j’ai retrouvé les mêmes sensations). Le Parlodel ne fait pas bonne presse et nombreux sont les effets secondaires : vertiges, nausées, vomissement, malaises… De quoi faire bien flipper.

Malgré tout, je vois dans ce médicament la dernière solution pour me sauver de cet enfer dans lequel je suis encore plongée. Cependant, je ne sais pas du tout en combien de temps il va agir… Quelqu’un sait ça ?

 

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Pour celles qui ont besoin de connaître la méthode d’extraction manuelle du lait, voici un super lien qui pourra vous aider (il m’a beaucoup aidé pour tenter de vider mes seins de tout ce lait qui me fait si mal) : METHODE D’EXTRACTION MANUELLE DU LAIT

 


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