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Et si mon bébé n’avait pas de mode de garde ?

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Voilà quatre mois que je suis enceinte. 19 semaines que je porte la vie… ça fait toujours drôle de penser qu’il y a, en moi, un petit être qui grandit, qui se développe. Je ne peux m’empêcher de trouver la vie super magique et vachement bien faite !

Ti bout de chou n’est pas encore né que déjà je me pose la question de son mode de garde. Et le pire c’est que ça me tracasse ! Pour l’instant, bien sûr, il est bien au chaud dans mon ventre… Mais d’ici 9 mois, ce sera différent. D’ici un peu moins de 9 mois, je suis censée reprendre le travail et laisser mon « trop tout petit » à garder…

Bien sûr, je pourrais prendre un congé parental… Mais voilà, je n’imagine pas une seule seconde ne pas percevoir l’argent que je gagne mensuellement. Le salaire de mon homme couvre tout juste les frais de crèche d’Emma et de loyer (la vie parisienne est chère !)… Et puis, je m’y suis faite à ma paie… Sans elle, adieu chaussures, sacs et jolies jupettes dans lesquelles j’ai du mal à rentrer une fesse (en réduc les babioles ! Toujours en réduc !).

Actuellement, Emma est en crèche municipale. Nous avons eu la chance d’avoir une place ! Et cette place, on y tient, on la garde précieusement et jusqu’au bout !

Elle effectuera sa troisième et dernière année de crèche dès la rentrée de septembre 2013.

Cette crèche, elle y est bien. Je ne changerais de mode de garde pour rien au monde. Pourtant j’entends beaucoup de critiques dirigées contre les crèches… Je trouve ça triste car j’ai la sensation que beaucoup de gens ont des a priori sur les crèches en général.

En tous cas, voilà, c’est certain, j’apprécie son mode de garde et j’aimerais que mon deuxième bout de chou y ait droit aussi.

Mais voilà, rien n’est si simple !

Beaucoup d’enfants qui ont leurs ainés à la crèche d’Emma bénéficient de la crèche également. Cela facilite beaucoup de choses pour les parents qui n’ont pas à aller chercher leurs bambins aux quatre coin du quartier.

Alors, je me suis renseignée auprès d’une assistante de la directrice de crèche avec qui j’ai pris rendez-vous pour un tout autre sujet. Elle a été très rassurante. Elle m’a dit clairement que je n’avais qu’à en parler avec la directrice qui devait assister à une commission d’attribution des lits prochainement.

J’ai donc suivi son conseil et j’ai parlé avec la directrice.

Mais voilà… son discours fut déjà moins rassurant…

La directrice m’indique que je dois d’abord faire une demande auprès du service compétent (normal). Elle me dit que notre dossier ne passerait de toute façon pas en commission de mai. Le bébé n’étant pas né à cette date.

Elle ajoute que la crèche ne pourra sans doute pas accueillir un bébé en février ou en mars 2014, au moment où je reprendrais le travail.

Elle a du sentir que je perdais total espoir alors elle a ajouté : « Mais de toute façon, il faut que vous contactiez le service compétent… on en discutera ensuite ».

Un petit peu d’espoir en poche, je décide de contacter « le service compétent ».

Mon contact : Madame B.

Elle semble sympathique d’un prime abord mais seulement d’un prime abord. Je fini par la trouver méchante avec moi… Elle m’informe que ma demande ne passerait en commission qu’en mai 2014, pour la rentrée de septembre 2014 (youpi)… Moi qui espérais faire garder ce bout de chou au plus tard en mai…

Elle m’indique cependant que si une crèche a une place dispo en mars peut-être que… nia nia nia… nia nia nia…

Mais j’ai bien compris qu’on en voulait pas de mon gamin !

Du coup, peut-être trop pessimiste, je me vois déjà courir entre la crèche de Emma et le lieu de garde du futur bambin… Après une journée de travail (trop) bien remplie bien sûr.

Mais, une lueur d’espoir subsiste cependant (je ne peux m’empêcher de l’alimenter celle-là !). Je me dis que les autres familles ont bien eu la possibilité d’avoir leurs tout-petits gardés par la même crèche que l’ainé… Ils ne sont sans aucun doute pas tous nés au « bon moment », non ?

Et puis je ne peux m’empêcher de penser à ces pancartes trouvées sur les murs de la crèche en cours d’année. Ces pancartes indiquant parfois « aujourd’hui, nous accueillons Untel dans la section des petits »… Preuve que des enfants arrivent bel et bien en cours d’année.

Je me permets donc d’y croire encore…

En attendant, j’ai une grossesse à mener à bien. Mais je ne peux m’empêcher de penser à ces parents américains qui inscrivent leurs enfants dans les meilleures écoles alors qu’ils ne sont pas encore nés… J’ai la sensation d’avoir la même démarche.

Et vous, vous êtes-vous déjà posé des questions sur le mode de garde de vos bouts de chou aussi tôt ?

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