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J’ai suivi la formation « Prévention et secours civiques de niveau 1 » (PSC1)

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Il y a plusieurs mois de cela, je me suis dit qu’il serait bon de le remettre à jour en ce qui concerne les gestes de premier secours. En fait, je vous en parlais déjà sur le blog… C’était le 30 juillet de l’année dernière.
Il y a quelques années déjà, j’ai eu la chance de pouvoir faire un stage de sauveteur secouriste du travail (SST) dans le cadre professionnel. À la clé, un petit certificat indiquait que j’étais apte à sauver des vies et, très franchement, cette idée ne me déplaisait pas.
Mais le temps a passé. De jeune femme insouciante, je suis passée au statut de maman… un peu moins jeune. Mon cerveau s’est peu à peu formaté de mes connaissances de « super sauveteuse ». Bien entendu, je n’avais pas suivi les formations de rappel organisées tous les ans (puis tous les deux ans par mesure d’économie). Ben non… Je n’y pensais pas !
Et puis, devenue maman, je me suis dit que, quand même, c’était important de le faire, de le refaire… de revoir tout ça. Il faut dire que je ne suis pas vraiment une maman zen et, chaque jour, je crains le pire en me disant que je n’aurais vraiment pas de chance si ça nous arrivait… Alors plutôt que de craindre en silence, j’ai préféré agir pour être parée au cas où (espérant malgré tout que cela ne me serve jamais à rien).
Pour agir, j’ai commencé par regarder sur internet où je pouvais suivre des cours de secourisme. Et là, j’ai découvert que La Croix Rouge propose des 
 formations de « Prévention et secours civiques de niveau 1 » (PSC1). Pour 60 Euros, j’avais cette option. (Bien évidemment d’autres organismes proposent cette formation, à des tarifs plus avantageux… à voir dans vos villes !)

Et puis, comme vous le savez peut-être, je suis en formation actuellement pour une durée d’un an. L’école où je suis mes cours proposait dernièrement de participer à cette même formation (donnée par une association) pour 30 Euros. Je ne vous cache pas que j’ai sauté sur l’occasion. Je me suis inscrite sans hésiter. 


Ainsi, pendant trois jours, deux heures par soir, j’ai suivi la formation. J’y ai appris à me protéger et à protéger mon environnement en cas de danger,à alerter, à venir en aide à une personne qui s’étouffe (bébé, enfant ou adulte) ou qui saigne abondamment… ou encore à une personne inconsciente, une personne qui ne respire plus,… J’ai même appris à utiliser un défibrillateur ! J’ai appris (ré-appris) des gestes simples et essentiels qui peuvent sauver une vie !

Au sortir de cette formation, je ne peux que la conseiller autour de moi. Pour tout dire, je considère que tout citoyen devrait la suivre. Cela me parait essentiel !

Je me souviens d’un collègue qui s’était confié à moi il y a quelques temps. Traumatisé par le décès de sa mère (pourtant décédée plusieurs années plus tôt), il se reprochait de ne pas avoir pu la sauver en attendant les secours. Son coeur s’était arrêté de battre et il ne connaissait pas les rudiments du massage cardiaque. Il vit aujourd’hui avec ce poids, celui de ne pas avoir su au moins tenter de la sauver.

C’est pour éviter de vivre ce genre de choses que je trouve essentiel de suivre cette formation mais surtout pour savoir comment agir en cas de besoin. Et puis, à présent maman d’une petite fille, je crois qu’il était de mon devoir de suivre cet enseignement.

Pourtant, elle ne semble pas faire partie de l’intérêt de tout un chacun. J’entends encore les mots d’une amie qui, sachant que je faisais cette formation, m’a dit un jour : « tu as bien du courage de faire ça, parce que moi ça me ferait ch…. ». Et, au regard du faible pourcentage de participants de mon école à cette formation, je ne peux qu’imaginer qu’elle est loin d’être la seule à avoir ce sentiment.

Nous étions seulement 9 sur 350 à participer (même pas 3 % !!!).

 

Et vous, avez-vous envie de suivre une telle formation ou l’avez-vous suivie ? Cela vous semble-t-il essentiel ou non ?

 

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