Depuis la naissance de Minipuce, je ne peux pas dire que je suis beaucoup retournée travailler. Les années précédentes m’avaient permis d’économiser un bon nombre de jours de congés, des jours que j’ai pu poser cette année, après mon congé maternité.
Depuis le mois de juin dernier, je suis retournée au travail seulement pendant cinq semaines et je dois dire que cela ne m’a pas vraiment déplut. D’autant que mon activité n’était pas très intense. Mon chef savait que je n’étais plus là pour très longtemps, le départ officiel de mon poste étant programmé pour la rentrée de septembre. Autant dire que depuis neuf mois, je ne sais plus vraiment ce qu’est travailler !
Et pourtant, il va falloir se remettre dans le bain. Dès lundi, je vais devoir faire travailler mes neurones, quitter le cocon familial pour rejoindre mes collègues, de nouveaux collègues.
Le poste que j’occupais en secteur communication est maintenant derrière moi. Et lundi, j’entame une scolarité d’un an à l’issue de laquelle j’obtiendrais un grade supérieur à celui que j’ai actuellement. Il me propulsera vers de nouvelles fonctions dans un lieu qui m’est aujourd’hui inconnu.
Cette année est synonyme de travail, de production de dossiers, d’attention, de pipis aux heures de pause et de stress lors des travaux de contrôle des connaissances…Cette année, je vais devoir travailler des matières qui m’enthousiasme peu, étudier les finances publiques et découvrir la réalité d’un terrain qui m’est encore inconnu…
Fini les heures passées devant mon ordinateur à rédiger des fabuleux articles, fini le temps béni de mon congé maternité pendant lequel je rêvassais, imaginant mon futur bébé et ses prouesses… Je sais que je n’aurais plus tout le temps nécessaire pour écrire et fouiner sur le net. Il va me falloir m’organiser entre travaux « d’école », travaux de « maison », travaux de « maman » et travaux « bloguesques ».
J’appréhende un peu…
Ma première journée d’école, le 5 septembre, sera également la première journée de la semaine d’adaptation de Minipuce à la crèche. Journée qu’elle passera avec son papa. Je ne sais pas bien comment tout cela va se dérouler… Je sais seulement que je n’aurais pas la chance de l’accompagner dans ce nouveau monde qui sera bientôt son quotidien. Cette pensée me rend un peu triste…