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Les coquilles d’allaitement et leurs secrets

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L’allaitement est un acte naturel qui, pour beaucoup, coule de source. Certaines préfèrent ne pas en entendre parler et donner directement le biberon à leur bébé pour tout un tas de raison que je ne décrirais pas ici.


Pour ma part, j’ai toujours su que j’allaiterais Minipuce. Pour moi, c’était évident. Je ne voyais pas les choses autrement. Mais quand le moment est venu, rien ne s’est passé comme je l’imaginais. Il y a eu cette drôle de sensation quand elle a pris le sein pour la première fois… une sensation étrange et pas très agréable, comme une gêne. Quelque chose n’allait pas. Ensuite, il y a eu la force de sa mâchoire sur mon mamelon, cette force de bouche de bébé que je ne supportais pas tellement la douleur qu’elle générait m’obligeait à serrer les dents à chaque tétée. L’aide des sage-femme n’y faisaient rien, bébé étant « bien positionné ». J’ai alors opté pour des bouts de sein anatomiques, ce qui m’a permis de continuer à allaitement ma fille presque sans douleur. C’était sans compter sur l’engorgement dont faisait l’objet ma pauvre poitrine (digne de celle de Pamela Anderson !) jour après jour, nuit après nuit.

Je portais des coussinets d’allaitement pour absorber tout ce lait que je perdais. Mais, très vite, ils étaient gorgés de lait. J’aurais pu les essorer pour en récupérer des millilitres et des millilitres ! D’abord, j’utilisais des coussinets jetables mais, face à ma sur-consommation, j’ai fini par opter pour des modèles en tissu, lavables et plus écologiques. Livrés dans leur petit filet de lavage, j’en ai été très contente. Mais, sincèrement, même s’ils absorbaient bien, les pauvres n’avaient aucun pouvoir sur ma lactation et, très rapidement, ils étaient débordés par mon flux « hyper-lacté » !

Noyée dans mon lait, j’ai cherché des milliers de solutions pour réduire ma production de lait : toutes les solutions se sont transformées en échecs qu’elles soient naturelles ou artificielles.

Face à ce constat, je me suis décidée à acheter des coques d’allaitement pour, au moins, tenter de récupérer ce lait que je perdais chaque jour.

 

On les appelle également des « coquilles » ou encore des « cupules » d’allaitement. Formées de deux coques concaves, elles s’insèrent dans le soutien-gorge comme des coussinets d’allaitement. Une première coque est posée contre le sein. Un trou permet de placer le mamelon en son centre. Une autre coque se clipse sur la première. Elle possède des trous d’aération. Elle est destinée à récupérer le lait. Certains modèles sont équipés d’un bec verseur qu’il faut veiller à positionner en haut du sein… sinon, je ne vous raconte pas l’inondation (et je sais de quoi je parle…!).


 

Mais à quoi servent les coques d’allaitement ?

Au départ, j’avoue que je ne savais pas trop. Mais en me penchant sur la question, j’ai découvert qu’elles avaient de multiples usages. Tout d’abord, elles permettent aux mamans de soulager leurs mamelons douloureux, évitant ainsi des frottements gênants contre le tissu de leur soutien-gorge (évitant du même coup d’avoir à se balader seins nus à la maison en plein mois de février).

Ensuite, elles sont particulièrement indiquées dans la guérison des crevasses. Tout en protégeant le mamelon des frottements, les coquilles laissent au lait le loisir de s’écouler sans entrave. Il recouvre ainsi la crevasse et agit comme un pansement réparateur. Il faut savoir qu’il est composé d’éléments qui favorise la cicatrisation. Il n’y a donc pas mieux pour aider le mamelon à redevenir « tout joli » !

Les coques d’allaitement permettent également la récupération du lait… tout simplement. Pendant la tétée, du lait s’écoule du sein gauche pendant que bébé s’occupe du sein droit (et inversement !). La coque est toute indiquée pour récupérer ce lait voué à disparaître pour rien ni personne. On n’imagine pas mais c’est quand même 30 à 50 centilitres de lait que l’on peut récupérer ainsi à chaque tétée ! Du lait que l’on peut conserver au congélateur, par exemple, ou donner dans un lactarium. Mais du lait, surtout, qui ne doit pas « traîner » sous peine d’y voir se multiplier des bactéries. Le lait recueilli dans les coques en dehors des tétées doit être jeté !

Enfin, elles sont indiquées pour enrayer l’engorgement mammaire. Mais sur ce point je ne suis pas très d’accord. En effet, il n’est pas indiqué de porter plus d’une heure par jour ces coques car elles stimulent beaucoup le mamelon et augmentent donc le flux de lait. Cela s’accentue si le soutien-gorge garde les coques trop serrées contre le seins. De toute façon, je pense qu’elle ne sont pas très indiquées pour les femmes qui, comme moi, produisent trop de lait ! Par contre, elles peuvent sans doute se révéler de véritables aides pour celles qui n’ont « pas de lait ».

 

Et vous, avez-vous déjà eu recours à des coques d’allaitement ?

   

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