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Ma fille ne supporte pas qu’on lui dise « non ».

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Minipuce, presque 18 mois, ne supporte pas le mot « non ». C’est sans doute le mot le plus dur, le plus méchant et le plus décevant qu’elle connaisse à ce jour !


Voilà plusieurs mois pourtant qu’elle le connaît ce mot, plusieurs mois qu’elle l’entend… elle devrait déjà y être habituée non ? Elle devrait sans doute déjà s’être forgé une petite armure pour le contrer et l’affronter, vous ne croyez pas ? Il semblerait cependant que non… Car ce mot lui fait toujours un effet d’enfer, qu’il soit dit fermement ou avec la douceur mielleuse d’une maman gâteau… A chaque fois qu’elle l’entend, sa réaction est immédiate : elle se met à grimacer avant de commencer à pleurer, restant ensuite en silence, la bouche ouverte et grimaçante, pour enfin laisser s’échapper dans un gros fracas un chagrin inconsolable. Perdue, elle ère dans la maison à la recherche d’une âme compatissante qui saura, elle et son doudou, les accueillir avec la douceur du miel…


Je pensais que cette réaction évoluerait avec le temps et que, peu à peu, elle prendrait ude la force face à ce terme décevant… car c’est, je crois, bien de la déception qu’elle ressent quant il vient lourdement s’écraser contre ses tympans de bébé.

Cependant, ses réactions restent toujours aussi vives quand elle se trouve confrontée à lui.


Parfois, il m’arrive de me demander si ma fille ne serait pas tout simplement un peu capricieuse. Outre le « non » qu’elle ne supporte pas, elle n’accepte aucun refus. Malgré tout, cela ne nous empêche pas d’imposer nos décisions ce qui nous vaut parfois de « belles » séances de cris et de larmes. Je pense qu’il est nécessaire de lui montrer ses limites et de ne pas lui accorder toutes ces choses auxquelles elle aspire.


Malgré tout, j’avoue un peu honteuse que je me sens parfois très faible face à elle. Je déteste la voir pleurer et, bien évidemment, quand je suis à l’origine de sa peine, cela me blesse encore bien plus. Je dois donc me faire violence pour rester sur ma position et ne pas céder à ses désirs et peut-être même à ses caprices car il s’agit sans doute bien de ça.Je me demande si je saurais toujours imposer ma volonté comme une « bonne maman ».

D’autres fois, je me demande si cet état capricieux passera et si nous, parents, nous saurons y mettre un terme… Malgré tout, je me dis que j’ai un bon atout qui m’aide à faire face quand je me sens dépassée : l’Homme, qui, à la poigne de fer, impose nos décisions avec fermeté et sans sourcilier face aux pleurs de notre Minipuce. Mais peut-être est-il trop dur parfois… pendant que moi je suis sans doute trop molle…

Et chez vous, le « non » a de l’effet sur vos bouts de chou ? Et les caprices ont-ils déjà passé le pas de la porte de votre vie ?

 

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