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Ma grossesse : quand les autres s’en mêlent…

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Quand on est enceinte et que l’entourage commence à être au courant de ce nouvel état, il faut se préparer à subir les assauts verbaux de tous ceux avec lesquels on va entrer en interaction… Que ce soit la famille proche, les amis, les collègues ou même des inconnus, tout le monde se focalise sur ce petit (ou gros) bout de ventre qui pointe.

La curiosité est à son comble. Tout le monde veut savoir ce qu’il se passe à l’intérieur, tout le monde se mêle de ma grossesse


Les questions…

Ainsi, certaines questions déplacées en temps « normaux » deviennent presque incontournables : « tu as pris beaucoup de poids ? » n’est plus une question tabou… et la question concernant le sexe de bébé est un leit motiv dont il vaut mieux vite s’accommoder si on ne veut pas virer dingue.

J’ai l’impression de ne pas passer une seule semaine sans que cette question me soit posée : « alors, c’est une fille ou un garçon, tu sais ?». Par moment, j’ai presque envie de répondre « non, je ne sais pas » tout ça pour envoyer valser la question… mais, comme je suis bonne poire, je réponds avec le sourire « c’est une fille ! ».

Et là, très souvent, la réaction ne se fait pas attendre. Les réactions sont souvent similaires : un masque de déception se plaque sur le visage de mon interlocuteur, visiblement fâché de la nouvelle… « Encore une fille ? » Il est vrai que la nouvelle est atroce !… ou pas tant que ça… mais c’est l’impression qu’ils me donnent avec leurs réflexions.

Et quand j’annonce que, de toute façon, il n’y aura pas de troisième pour contrebalancer la présence de nos deux princesses à la maison, le désespoir se lit très vite sur leurs visages décomposés par l’affreuse nouvelle !

Nous n’aurons pas le « choix du roi » comme ils le disent si bien et on s’en portera très bien !

Je me surprends ainsi à tenter de les réconforter, les rassurer sur notre sort futur, assurant que cela n’est « pas si grave » alors que je devrais simplement passer mon chemin et les laisser digérer l’information !

 

Le choix du prénom…

Avant même que nous ne sachions si j’abritais une petite fille ou un petit mec, les questions concernant le prénom de notre futur bébé venaient déjà perturber notre quotidien. Je refoulais la question d’un simple « pour le moment, nous n’y réfléchissons pas, nous attendons de savoir si c’est une fille ou un garçon ». Cela permettait de repousser la question… pour quelques temps mais pas longtemps !

Alors, forcément, quand nous avons eu connaissance du sexe de notre seconde merveille, la question m’est revenue comme un boomerang en plein visage. Les plus insistants ont reçu une liste (assez longue) de prénoms dans laquelle se cachait celui que nous souhaitons donner à la princesse. J’espérais sincèrement les calmer un moment avec ça. Mais coriaces, ils ont insisté.

Si je n’étais pas là, je crois que l’Homme aurait vendu la mèche depuis longtemps. Cependant, il se contient tant bien que mal pour respecter mon choix de ne l’annoncer que le jour J.

Pour tout dire, je suis mal à l’aise avec cette histoire de prénom. Il y a un côté de ma personne qui, par une sorte de superstition, n’admet pas de donner le prénom avant la naissance du bébé… Chez nous, on ne souhaite pas les anniversaires avant leur date (on dit que ça porte malheur…). Et bien moi, je ressens la même chose vis à vis d’un prénom donné avant la naissance d’un enfant. C’est sans doute idiot mais c’est ce que je ressens.

 

Sans ça, il y a aussiles remarques sur le futur prénom, des remarques que certaines personnes osent faire quand le prénom n’est pas encore déclaré à l’État Civil, comme s’ils cherchaient à t’imposer leurs goûts, leurs choix, avant même que la chose ne devienne officielle.

Pour Minipuce, j’ai eu la belle idée de dévoiler une liste de 4 prénoms. Chacun d’eux a été décortiqué, analysé et critiqué (en bien ou en mal). Au final, comment ne pas être influencé par les propos des autres ? Comment faire un choix sans penser aux remarques qui ont été faites ? Comment choisir un prénom qui a été qualifié de « prénom de prostitué » ?

Et puis, quand j’y pense, j’ai la sensation qu’il a été choisi trop tôt ce prénom. Je ne suis qu’à 5 mois 1/2 de grossesse !
En le dévoilant si tôt, j’ai l’impression qu’on nous retire le droit de changer d’avis d’ici sa naissance

 

Voilà les raisons pour lesquelles, je ne souhaite rien dire et pourquoi je ne supporte pas bien longtemps les questions qui sont liées au prénom de ma future fille…

 

Et vous, avez-vous déjà eu ce genre de sentiments pendant votre grossesse ?



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