Je commence à saturer de mon état… je n’ose même pas relire les dernières lignes déposées sur ce blog… J’ai peur d’y retrouver la détresse de ces dernières semaines. Aujourd’hui, je me sens « mieux » mais ce n’est sans doute pas encore gagné. Mais j’ai décidé de prendre le problème à bras le corps et de laisser le plus rapidement possible cet état de côté pour VIVRE !
Alors, je vais essayer d’oublier (au moins ici) que ma petite tête est de travers, mon petit corps tout ramollo et mon petit coeur fébrile. Je vais donc déposer ici toutes les choses positives que je connais maintenant depuis un gros mois. OUI ! parce que malgré mes peurs, mes pleurs, mes angoisses et cette nervosité qui m’habitent, j’ai déjà vécu des choses extraordinaires !
J’ai donné naissance à une magnifique (bon, tout le monde ne sera pas forcément du même avis mais, à mes yeux, elle est magnifique !) petite fille. Elle est en bonne santé et évolue chaque jour.
Je trouve ça magique de la voir grandir, apprendre, réagir…
J’ai réalisé, cette nuit, en la regardant s’endormir, que c’était un moment que j’appréciais particulièrement. Elle s’apaise, le temps s’arrête sur son visage tandis que naît sur ses lèvres le plus merveilleux des sourires. Elle me fait craquer quand elle sourit ainsi… un sourire que nous avons découvert, avec son papa, très peu de temps après notre retour de la maternité et qu’elle arbore juste avant de trouver le sommeil, après avoir terminé son biberon.
Et puis il y a ce petit bruit qu’elle fait quand elle vient d’éternuer… un petit « aheu » qui semble dire « oh ! ces éternuements me fatiguent ! ».
Et, depuis quelques jours, elle me sourit quand je lui parle, quand je prononce son prénom (ok… quand je lui parle un peu bêtement…). De gros sourires qui me font du bien au moral.
Quand elle me serre l’un de mes doigts dans sa petite main, je sens tout l’amour que j’ai pour elle m’envahir… oui de l’amour… jusqu’ici, je crois que je ne l’avais pas ressenti. Cet amour est très récent. C’est sans doute assez moche, non ? Et pourtant, je dois bien avouer que j’ai eu bien du mal à ressentir quelque chose pour elle jusqu’à très récemment…
J’ai enfin l’impression de pouvoir « communiquer » avec elle et ça, je crois que j’en avais besoin.
Je ne vais pas jouer les mamans gagas. Ca m’a toujours énervé d’écouter ces mamans qui ne semblent vivre que pour leurs enfants et qui ne savent, au final, que parler d’eux. Ca m’embêterait vraiment d’être une maman comme ça… Mais, avec ce blog, je sens que je ne vais pas y échapper !