Le 5 septembre dernier, je n’ai pas repris le chemin du travail mais celui de l’école pour ma formation d’un an. Avec cette nouvelle situation, je fais une croix, pendant une année, à la prise de congés « quand je veux ». Avant, j’avoue que c’était assez simple pour moi de prendre des congés car mon chef était très souple.
Mais là, voilà que je me trouve confrontée à toute autre chose : des congés imposés.
Cela remet en cause beaucoup de choses.
Enceinte, puis en congé maternité, j’ai trouvé un rythme plaisant pour alimenter mon blog, lui donnant même une très bonne impulsion en terme de popularité (bon, c’est pas le Nirvana non plus… mais c’est appréciable !). Ensuite, j’ai eu beaucoup de congés à prendre (merci mon compte épargne temps) et j’en ai beaucoup profité au point où je n’ai finalement travaillé que cinq semaines entre janvier et fin août !
Pendant ces mois d’oisiveté, j’ai en réalité été très active. J’ai participé à une émission de Parole de Mamans, assisté à une réunion chez Pabobo, pris de nombreux contacts avec des partenaires, animé mon blog… écrit beaucoup de mails aussi… Je me suis épanouie dans un domaine que j’aime particulièrement : la communication.
Mon ancien travail me permettait également de communiquer puisque j’étais justement dans la cellule comm’ de mon service. A présent, c’est fini et c’est avec un réel regret que je me dirige vers une autre voix, beaucoup plus incertaine en terme de contenu.
Cette semaine, j’ai reçu une invitation pour un événement auquel j’aurais beaucoup aimé m’associer. Une invitation privée de Du Pareil… au même, ça ne se refuse pas ! Et bien moi, j’ai dû la refuser et cela me rend dingue. J’aurais pu rencontrer l’équipe, découvrir la nouvelle collection, entre autres choses. J’imagine que ce sera vraiment agréable ! Et moi, au lieu d’être dans un univers qui me transporte et m’enthousiasme, je serais derrière une table, sur une chaise inconfortable, à tenter de comprendre ce que le prof du jour est censé me mettre dans la tête… Voilà bien une occasion que je n’aurais pas loupée si j’avais été, encore, en congé maternité ou en congé… Et, chose certaine, j’aurais pris mon aprés-midi pour y assister si mon activité professionnelle me l’avait permis !
A côté de ça, je dois également oublier l’idée même d’accompagner ma fille à la crèche le matin ou de la récupérer le soir à la sortir du travail de l’école.
J’oublie aussi ma pseudo liberté de working kirl pour m’agriper à celle de maman écolière (elle, très ridicule) maudissant les organisateurs de ma formation d’avoir choisi d’alléger nos semaines en n’organisant pas de cours le jeudi aprés-midi… qui auraient dû choisir de nous offrir les mercredis aprés-midi (car c’est là que tout s’organise pour les bouts de chou et activités liées : invitations DPAM et autres, spectacle musical de la PMI, etc…).
Je sais que je ne suis pas à plaindre mais franchement, cette année, j’ai l’impression d’être à côté de la plaque, de ne pas pouvoir profiter de ce que j’aime pour m’enfoncer dans des sujets qui me gonflent au plus au point…
Je rêve de devenir Millionnaire et de me passionner pour ce que j’aime… et de ne plus tenter d’aimer un peu ce que je dois faire…
Et vous, des regrets ?