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Mon bébé est un pot de colle !

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Tout est dit dans le titre de cet article : Minipuce est un petit pot de colle.
Ce n’est pas compliqué. À la maison, je ne peux pas faire deux pas sans voir ma petite crapule débouler en pleurnichant. Crapule qui se hisse sur mes jambes en s’aidant de mon pantalon (ou de mes collants : moi qui suis déjà une pro du filage de collant, Minipuce ne m’aide pas à les préserver) en levant ses petits bras vers moi tandis que ses mains s’ouvrent et se ferment pour dire « prends moi dans tes bras ».
À partir de ce moment-la, deux options s’offrent à moi :
– soit je la laissé au sol et je prends direct un ticket pour une représentation d’une Miss Lalala en colère qui pleure en se plaignant (certainement) de ma méchanceté
– soit je la prends dans mes bras et je suis assurée de devoir la trimballer avec moi pendant un bon moment, m’handicapant d’un bras, bras dévolu à supporter ma princesse.
Une autre option consiste à la prendre dans mes bras et à la refiler sournoisement à l’Homme qui s’empressera de relâcher le fauve, fauve qui reviendra forcément vers sa proie (à savoir moi, sa mère) en espérant obtenir ce qu’il avait espéré.

Quand je travaille « tranquillement » à mon bureau, Minipuce est accrochée à mon pantalon ou au pied de ma chaise, couinant en espérant que je veuille bien la prendre sur mes genoux. Si je cède, je suis assurée de voir le ménage fait sur mon bureau, laissant toutefois au sol quelques traces de son passages (papiers froissés, stylos et autres objets censés me permettre de travailler).
Si je ne cède pas, je me trouve contrainte, comme dans le cas précédent, d’écouter son champs non-mélodieux de bébé en colère.

 

Le soir, quand je rentre à la maison, si c’est l’Homme qui est aller la chercher à la crèche, j’ai à peine le temps de pousser la porte qu’elle arrive en poussant un petit cri de joie, s’avançant vers moi pour se blottir contre moi. Mais, pour cela, il me faut d’abord passer par la case « cuisine » pour me laver les mains (métro cracra !!!) à la vitesse de la lumière si je ne veux pas me retrouver avec un bébé accroché à mon pantalon, pleurant désespérément comme si j’étais une méchante torsionnaire.

 

Même si j’adore la tenir contre moi, même si le parfum de sa peau de bébé m’envoûte à chaque fois, il m’arrive de me sentir ettouffée par tant d’intérêt et de demandes de présence de sa part. Minipuce a pourtant trouvé une certaine autonomie depuis qu’elle se déplace sans problème à quatre pattes ou sur ses deux jambes mais, malgré tout, elle semble ne pas supporter l’éloignement qui peut exister entre nous.

Je ne vous cache pas que, lorsqu’elle joue, j’évite son regard car je sais que si je le croise, elle se mettra à s’avancer vers moi, les bras tendus en signe de supplication et me demandera de la prendre dans ses bras pour redescendre sur le sol quelques minutes ou secondes plus tard… pour redemander à être dans mes bras quelques secondes après… et ainsi de suite…

Face à son attitude et face à celle que je donne en réponse à ses demandes, je m’interroge sur le comportement que je devrais adopter devant à ses supplications.
Peut-on lier son attitude à une sorte de caprice de sa part ou cela cache-t-il autre chose comme le besoin irrépressible d’être en contact avec sa mère ? Dois-je céder face à ses demandes ou opter pour une autre « tactique » ?

Avez-vous une opinion sur la question ? Comment cela se passe-t-il chez vous ?


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