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Non mais Allo quoi ! t’as 2 ans et tu te rebelles pas ?

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2 ans et presque toutes ses dents, Minipuce me laissait vivre doucement ma vie de maman déjà bien remplie. Elle avait réussi à se décoller de mes jupons (Cf mon article « Mon bébé est un pot de colle« ) et, même si elle avait toujours besoin de mon approbation et de mes encouragements, elle me laissait somme toute respirer.
Je me vantais déjà de sa tranquillité. 2 ans et pas de ce fameux « terrible two » à l’horizon, « terrible two » pourtant bien relayés par les mamans et les papas blogueurs. Je me disais qu’il devait bien exister ce « terrible two » mais j’étais assez naïve pour croire que nous allions passer au travers…
Mais que neni ! Je me trompais lourdement et je ne m’y attendais pas quand il est entré dans nos vies.
Le « terrible two » a frappé sur notre logis !
Ça s’est passé pendant notre semaine de vacances. Minipuce a commencé à vouloir s’affirmer, à camper sur ses positions quand, parce que c’était nécessaire, je lui refusais quelque chose.
Elle a commencé par pleurer mais voyant que cela ne suffisait pas, elle s’est jetée par terre, s’allongeant à même le sol en pleurant à chaudes larmes. J’avais l’impression d’être un gros vilain bourreau…
Quand j’arrivais à désamorcer la crise, la suivante ne tardait pas à se faire entendre. Rapidement, elle trouvait un autre prétexte pour montrer son opposition, usant parfois d’une autre technique, la technique de l’effrontée.
La lèvre inférieure en avant, le regard noirci par la colère, les yeux fixés dans les miens, elle ne bougeait plus. Elle me donnait l’impression de vouloir m’hypnotiser ou de me faire passer un sale message… En tous cas ce regard ne m’annonçait rien de bien bon. Mademoiselle était en rogne et comptait bien me le montrer. Pas de cris, pas de larmes cette fois, non… D’une colère passive mais affirmée elle comptait bien me faire comprendre qu’elle ne bougerait pas de là tant que son souhait ne serait pas exaucé. Et comme je ne comptais pas céder à son vilain chantage, je l’ai laissé là poireauter. Au bout d’un moment, elle s’est enfin relevée de sa position, ne faisant même pas cas de son échec, un peu comme si elle avait oublié l’enjeu de son acte…

Bref, j’ai une apprentie rebelle à la maison… Mais la tâche ne sera pas aisée pour elle (pour nous non plus sans doute) car on est bien décidés à lui tenir tête à notre adolescente de l’enfance !

Et chez vous, des rebelles à la maison ?

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