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Premiers vaccins pour Minipuce…

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Lundi dernier, il y a une semaine, Minipuce a eu ses premiers vaccins. L’occasion de vivre un de ces premiers moments forts de la vie d’un enfant qui font souffrir le bébé ET la maman. Bon, bien sûr, ce n’est pas le même type de douleur que chacun des deux vit… Bébé a mal physiquement et maman a mal psychiquement.

Pendant que la pédiatre préparait les horribles piqûres, je me préparais à tenir ma petite puce déjà énervée et agacée. Ne tenant plus en place, elle semblait vraiment avoir envie d’être rhabillée et promenée dans sa super poussette… loin de cet univers dans lequel elle ne semblait vraiment pas à l’aise… La pauvre ne savait pas encore que cet endroit, elle allait encore plus le détester quelques minutes plus tard.

Première injection dans la cuisse. J’ai vu l’aiguille s’enfoncer si profondément que je me suis demandé si elle allait enfin s’arrêter de s’avancer dans la chair de ma pauvre petite puce déjà en pleurs… Je savais que ce n’était pas fini… elle, ne le savait pas encore…

La pédiatre me demande de tenir contre son corps son petit bras, très fort, de façon à ce qu’elle ne puisse pas bouger. Elle ajoute « il ne faut vraiment pas qu’elle bouge pour ce vaccin »… Panique dans ma tite tête : « et si elle bouge, il se passe quoi ??! »… pas osé poser la question… alors j’ai tenu ma gamine du mieux que je pouvais, le plus fort que je pouvais (sans trop la serrer non plus hein !). J’ai vu l’aiguille se faufiler sous la peau de son bras, une papule s’est formée et Minipuce s’est mise à hurler tandis que la pédiatre m’expliquait que c’était une douleur atroce, une véritable brûlure… Si j’avais su j’aurais refusé ce vaccin moi…

Ma princesse pleurait toute les larmes de son corps. C’était fini mais pour elle, c’était encore tout frais (trop frais). Elle pleurait dans mes bras. J’essayais de la consoler mais rien ne semblait l’apaiser. Peu à peu, heureusement, elle s’est calmée, hoquetant tant les larmes et la peine avaient été vives. Je ne l’avais jamais vue pleurer comme ça. Moi, j’ai fait la forte. J’ai enu bon jusqu’au bout. Je ne voulais pas que Minipuce ressente ma peur ou mon angoisse… Non, je voulais qu’elle sente que sa maman était là, un vrai pilier sur lequel elle pouvait compter même si, en véritable traître, j’avais participé à la création de cette douleur.

Dans un mois, elle aura le rappel du vaccin. Heureusement (enfin, je n’en suis pas certaine), ce sera son papa qui l’accompagnera car je serais au travail…

 



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