Hier, nous sommes partis à 13 heures et nous avons pris la route en direction de Paris, notre chez nous. The Cat installé dans sa caisse de transport et posé à côté du cosy de Minipuce, la voiture remplie à bloc (chez nous, plus la voiture est grande, plus on trouve le moyen de la remplir…), nous avons tenté de nous trouver une place dans l’habitacle. Les larmes de ma belle-mère n’étaient pas encore effacées que déjà nous étions loin. Que je déteste les départs décidément !
Le voyage a bien commencé puisque Minipuce a dormi pendant un peu plus d’une heure et demie. Ensuite, ça a été moins drôle. Nous avons dû trouver une aire de repos, l’heure du biberon approchant et couche pleine obligeant. Il nous fallait faire une pause également parce que notre petit monstre hurlait le plus fort qu’elle pouvait dans une voiture déjà bien surchargée. Elle pleurait même, finissant par hoqueter tellement les pleurs l’avaient submergée.
L’aire de repos était noire de monde. D’habitude, je n’ai pas à faire la queue, Minipuce dans les bras, pour pouvoir accéder à la pièce dédiée aux changes de bébé. Mais là, j’ai dû attendre pendant que la puce continuait de renifler et de hoqueter devant la porte toujours close. J’ai essayé de la faire sourire. Usant de tout mon savoir faire, imitant à la perfection le bruit de « prout » qui l’amuse tant d’habitude (imaginez le tableau, au milieu de la foule), il n’y avait rien à faire : elle semblait m’en vouloir de l’avoir laissée pleurer si longtemps (comme si c’était ma faute qu’il n’y ait pas d’aire de repos tous les 2 kilomètres…). Quand nous avons pu enfant accéder à la table à langer, je pensais enfin pouvoir lire un sourire (même minuscule) sur ses lèvres. Habituellement, les fesses à l’air, elle retrouve la joie de vivre… mais pas là non… pas là… elle avait décidé de faire la tête. Elle a même terminé notre séance en tête à fesses tête par des hurlements qui pouvaient laisser croire que j’étais en train de la martyriser…
Pour me requinquer, j’ai décidé de me prendre un café hors de prix dans une machine. Celle-ci a au moins eu le mérite de faire esquisser un sourire à ma petite révoltée. C’est déjà ça… 2 euros 10 le micro sourire, quand même…
Sur le chemin qui nous séparait de la voiture, Minipuce sur la hanche gauche et le gobelet de café dans la main droite, je savourais tant bien que mal ce nectar qui allait peut-être m’apporter de l’énergie pour la suite du long voyage. C’était sans compter sur une guêpe qui avait décidé de butiner (je ne sais pas si les guêpes butinent tien…) dans mon gobelet. J’ai voulu l’éloigner de ma main droite tout en veillant à ne pas arroser ma progéniture déjà pas bien aimable… et c’est moi que j’ai copieusement arrosée. Je ne sais pas si le shampoing au café a des effets sur le ralentissement de la chute des cheveux mais j’ai au moins testé…Et puis ça aura fait rire l’Homme qui, tracassé par un problème avec notre voiture, en avait bien besoin.
La suite n’a pas été des plus agréables. L’Homme à l’arrière donnant le biberon et faisant l’animation à une spectatrice qui avait enfin envie de sourire, moi à l’avant, cramponnée au volant, The Cat ayant pris ma place côté passager. Tout allait mieux jusqu’à ce que The Cat se mette à miauler et à vouloir sortir de sa caisse… Innovation ! C’était bien la première fois qu’il nous faisait ce cirque là.
Quand il s’est calmé, c’est Minipuce, épuisée qui s’est mise à hurler ! Rien n’y faisait… ce n’est que quand nous avons eu l’idée d’utiliser l’application Pabobo que tout est devenu plus rose. En un rien de temps, elle est devenue calme, en un rien de temps elle s’est endormie pour notre plus grand salut !
L‘Homme a repris le volant, me laissant, nauséeuse (suis malade en voiture), avec notre Minipuce, après une bonne pause sur une autre aire de repos blindée de monde. Partagée entre l’envie de hurler et l’envie de tout envoyer balader, imitant Hulk à la perfection, à une heure de l’arrivée, elle en avait franchement marre notre gamine ! Il était temps d’arriver.
Quand nous avons pu enfin passer la porte de notre appartement, elle a eu bien du mal à trouver le sommeil. D’autant que son mobile avait quelque peu rendu l’âme en notre absence (plus de piles !). Ce n’est qu’après avoir fait le noir complet dans le salon où nous avions entreposé tous nos bagages, qu’elle a pu s’endormir sous le ciel étoilé projeté par sa chère veilleuse Bee Happy qu’elle n’avait plus vue depuis cinq semaines.
Je crois vraiment que notre retour aurait été plus compliqué si nous n’avions pas été un peu aidés par l’application et la veilleuse… alors, rien que pour ça, un grand merci à Pabobo !
Et vous, comment se passent vos voyages… vos retours de voyages ?
Sourire du jour : nous avons signé le bail pour notre futur appartement ce matin !
Emménagement prévu le week-end du 15 août !