A llaiter ma puce au moins jusqu’à ses 6 mois était mon plus grand souhait et pourtant, ça n’a pas été facile… Entre crevasses, douleurs, engorgements, difficultés psychologiques à avoir mon bébé au sein, on ne peut pas dire que tout se soit bien installé comme je l’avais pourtant imaginé pendant ma grossesse.
Quand j’ai décidé que s’en était trop, qu’il fallait vraiment que j’arrête, j’ai eu mal au coeur. Tout d’un coup, j’ai eu envie d’avoir ma fille au sein (j’ai vraiment l’esprit tordu… je sais). J’ai essayé à nouveau mais la douleur et les engorgements ne m’ont pas aidée et j’ai dû arrêter. C’est en pleurant que j’ai quitté le cabinet du médecin face auquel je venais d’énoncer clairement ma décision de cesser d’allaiter. J’ai mis des semaines à accepter, tentant parfois de remettre Minipuce au sein… et puis j’ai réalisé que cela n’était plus possible.
J’ai viré mes soutien-gorge d’allaitement et j’ai tenté de remettre mes anciens soutien-gorge (faut vraiment que j’en achète de nouveaux… les 3/4 ne me vont plus !). Et puis j’ai ausculté ce qui me restait de ma poitrine particulièrement opulente ces derniers mois. Bizarrement, il n’en reste plus grand chose et, pourtant, avec mon 90 C, je n’ai pas à me plaindre… Mais c’est un drôle de contraste quand on sait que je faisais du 100 D après avoir accouché !
Mes seins sont devenus flasques, ramollos… plus du tout fermes… bref, j’ose à peine dire que je les trouve moches ! Et pourtant je dois avouer que je le pense vraiment. J’ai l’impression d’avoir pris un sacré coup de vieux d’un coup !
L’une de mes plus grandes craintes concernant le fait d’arrêter d’allaiter était de l’avouer à ma mère qui, depuis toujours, prône pour la nécessité d’allaiter, rejetant le lait artificiel… Alors, forcément, lui dire que j’avais arrêté et que ma fille ne bénéficierait plus de MON lait, c’était dur à imaginer.
Pourtant, j’ai décidé, un soir où j’ai littéralement péter un boulon, de lui « balancer à la figure » ma décision. Et sa première réaction ne m’a pas étonnée. Son espèce « haaaan ??! » a fait monter ma colère. Et puis ma mère a dit une chose que je n’avais encore jamais réalisée. J’ai été nourrie au biberon quand j’étais enfant… Elle ne m’a allaitée que pendant un petit mois. Ma soeur, plus jeune d’un an et demie, a été allaitée également pendant environ un mois. Ce n’est que pour mon frère que ma mère a réussi son allaitement (elle l’a allaité pendant 2 ans). D’un coup, je me suis sentie moins coupable.
J’ai beau être une « vieille » de 31 ans et maman, je suis toujours influencée par ce que pense ma mère… c’est triste ?