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Une naissance, une drôle de réaction…

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 Hier soir, j’ai appris la naissance du bébé d’une ancienne camarade de lycée… Nous nous étions perdues de vue et la « magie » de Facebook (enfin si l’on peut parler de magie…) nous a permis de reprendre contact. 

Et hier, l’annonce de la  naissance de sa petite fille a été déposée sur le fameux site communautaire… une petite photo est venue se greffer à cette jolie annonce. J’attendais cet évènement avec une certaine impatience (même si je ne l’ai pas revue depuis plus de 10 ans) et j’ai rafraichi la page de mon accueil Facebook plusieurs fois dans la journée en attendant la nouvelle car l’accouchement semblait imminent…

Et puis, quand j’ai lu les quelques lignes qui annonçaient la venue de son bout de chou, j’ai eu une dr^^ole de réaction. Je n’ai pas bien compris ce qui m’arrivait. Mon coeur s’est serré et j’ai ressenti quelque chose qui s’apparentait à de la jalousie. Mais pourquoi ? Mal à l’aise, j’ai éteint la lumière de la chambre et je me suis décidée à dormir… mais dormir m’était alors devenu impossible. Nerveuse, électrique, je ne faisais que me tourner dans tous les sens sans parvenir à trouver le sommeil à côté de l’Homme et de Bouffeur de plastique qui dormaient à poings fermés.

Alors je me suis mise à réfléchir pour tenter de comprendre ma réaction… J’ai repensé au message d’annonce et de ces derniers mots qui l’ont ponctué : « on est comblés ». Comblée… l’étais-je quand Minipuce est née ? A vrai dire, non. J’étais lessivée, épuisée après deux nuits sans dormir à la maternité avant d’accoucher à la veille de la nuit qui a suivi (pas clair, je sais… mais mes idées n’étaient vraiment pas claires à ce moment là). Et puis j’ai eu le Baby Blues suivi d’une période de dépression d’un mois… un mois pendant lequel je pleurais sans cesse, dormais trop peu… un mois pendant lequel je n’ai pas réussi à aimer ma fille (sans pour autant la détester)… ensuite il y a eu mes problèmes liés à l’allaitement : des seins qui me faisaient souffrir, gros comme des pastèques, toujours près à exploser… des seins que je devais « vider » toutes les deux heures manuellement (même la nuit)… Et encore un mois de déprime, de moments difficiles, de pleurs et de ras le bol…

Finalement, deux mois pendant lesquels je n’ai pas pu (pas su) profiter de ma fille. Quelque part je le regrette beaucoup. J’ai l’impression d’avoir raté quelque chose.

Je pense que ma réaction vis à vis de mon amie vient de là… très certainement… Mais je découvre qu’une blessure s’est empreinte de mon coeur. Il lui faudra sans doute du temps pour cicatriser.

Heureusement, aujourd’hui, je profite enfin de la joie d’être maman, un biberon de lait artificiel à la main, les seins ramollos et tombants

Je suis heureuse, malgré tout, pour elle et son chéri qui vont vivre la fabuleuse aventure que poursuivent déjà de nombreux parents !

 

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