En ce début de semaine, les médias ont rapporté un accident qui risque de bouleverser le monde de la couche culotte jetable. Un incendie a ravagé une usine, celle du groupe chimique japonais Nippon Shokubai. Cette usine fabriquait des polymères destinés à garnir les couches de nos bambins. Ces polymères sont indispensables pour rendre les couches absorbantes, un argument de choix pour les marques de couches !
Avec la destruction de cette usine, c’est tout un marché qui est perturbé. La production de cette seule usine représentait 20 % du marché mondial de polymères de couche culotte et de protections hygiéniques féminines. Cela pourrait avoir de grosses conséquences sur les productions à venir de ce composant. D’après le journal Les Echos (c’est bien une des rares fois que je le lis ce journal !), les autres usines du même type ont déjà commencé à augmenter leur production, produisant même au maximum de leurs capacités. Malgré tout, la demande est tellement forte qu’il est difficile de penser que leur production pourra suffire pour répondre aux besoins de la planète ! Il ne faudrait donc pas que l’usine détruite reste trop longtemps inactive. Mais une usine, cela ne se reconstruit pas en un claquement de doigts !
On peut donc craindre une diminution des stocks de couches… on parle même de pénurie mondiale ! En attendant, aucune date n’est arrêtée pour reconstruire le site qui a fait des dizaines de blessés et dont les flammes ont emporté une vie.
Faut-il à présent se ruer dans les magasins pour dévaliser leurs stocks de couches ? Est-il nécessaire d’empiler des cartons de couches dans le couloir déjà trop petit de notre appartement ? Ou ne devons nous pas nous inquiéter devant le risque éventuel de retrouver les fesses de bébé privées de cette protection rassurante ?
Pour ma part, j’avoue avoir passé une commande de couches en faisant ma commande de courses en ligne… on ne sait jamais après tout : je suis du genre méfiante et prévoyante. Malgré tout, je me dis que d’autres solutions sont envisageables si la prédiction faite par les médias se révélait réelle.
Les couches lavables sont une solution tout à fait envisageable. Après tout, même si je ne suis pas adepte de leur utilisation, j’ai déjà testé le concept et ce n’est pas aussi contraignant que ça. La seule chose qui m’ennuie dans cette solution, c’est surtout la place qu’elles prennent quand elles sèchent dans mon appartement pas assez grand ! Et puis, il faut dire que certaines marques mettent toutes les chances de leur côté pour proposer des couches lavables pratiques et jolies ! J’ai découvert récemment les nouveaux motifs proposés dans la nouvelle collection de la marque Hamac et j’avoue qu’ils me font craquer :
Et puis, si vraiment je ne pouvais me résoudre à passer aux couches lavables (bien qu’elles soient trop belles et que j’adore la matière utilisée par Hamac !), je me dis que les couches jetables écologiques et bio ont toutes leurs chances de remporter une belle part de marché et de me convaincre de les intégrer dans nos habitudes de vie.
Finalement, c’est peut-être le coup de pouce dont le Monde avait besoin pour faire passer ses habitants à un mode de vie plus sein dans sa relation avec la couche culotte… ou pour se décider à poser une bonne fois pour toute bébé sur le pot !
Les consommateurs, à mon sens, ne craignent donc pas réellement de se retrouver face à une situation trop inconfortable si jamais les polymères venaient à manquer… Des solutions de replis existent.
A votre avis, devons-nous craindre une éventuelle pénurie de couches jetables ? Est-ce que vous craignez une telle situation ?