Avant hier, lundi, visite prénatale N°2 à la maternité.
Moi qui étais persuadée de devoir attendre longtemps avant de pouvoir entrer dans le cabinet de la sage-femme, j’ai été surprise de constater que je n’avais pas à attendre ! A peine suis-je arrivée dans le local dédié aux analyses d’urine, on m’a demandé mon nom et on m’a alors annoncé d’une voie vive et empressée que je devais rejoindre la sage-femme tout de suite (et sans trainer dans les fabuleux couloirs de la maternité). J’ai retrouvé la sage-femme qui, effectivement, m’attendait. Un désistement leur avait permis de rattraper leur retard et de pouvoir me prendre à l’heure ! En voilà une super nouvelle hein ??!
Première question : quoi de neuf depuis la dernière fois. Je lui raconte mes cascades : la première correspondant à ma gamèle dans le couloir du métro suite à laquelle je suis venue aux urgences. Je lui parle aussi (tant qu’à faire !) du coup que j’ai pris au niveau du pubis dans la rue samedi. Elle m’examine et même si tout lui semble normal, elle me conseille de retourner aux urgences faire une petite échographie de contrôle. Après avoir fait ma prise de sang obligatoire, je me dirige donc aux urgences que la sage-femme a appelée au préalable pour leur annoncer mon arrivée.
J’ai malgré tout attendue une bonne heure dans une salle d’attente blindée de monde. A côté de moi, une grosse bonne femme (désolée, je déteste critiquer le physique de quelqu’un mais quand la moralité de la personne est pourrie, j’avoue que j’ai moins de scrupules !) discute au téléphone. Au dessus d’elle une grosse pancarte rouge indique qu’il est interdit de téléphoner…
Elle discute au téléphone… bon, si encore elle parlait à voix basse, ça passerait… mais elle parle fort… très fort… par moment elle crie littéralement pour que son interlocuteur la comprenne bien. Au bout de 45 minutes de conversation, je suis au bord de la crise de nerf. J’ai vraiment envie de lui faire « bouffer » son téléphone ou de hurler de rage… Mais je suis restée (presque) zen. Heureusement, pour mon sauvetage, une interne est arrivée à mon secours et m’a invitée à la suivre dans la pièce où elle allait me faire l’échographie.
Rapidement, j’ai pu voir mon bout de chou évoluer dans sa bulle, toujours d’une façon très agitée… Et oui, bébé a la bougeotte ! J’ai demandé s’il était possible de connaître son sexe (ben quoi ??? on ne sait jamais !!!) une fois que j’ai été assurée que tout allait au mieux. Mais l’interne n’étant pas échographe, elle a préféré ne rien dire (argh !).
Malgré tout, je ressors avec le sourire. J’oublie l’attente, j’oublie la grosse bonne femme et sa grosse voix, j’oublie tout… mais surtout je repars avec des images de mon bout de chou dans la tête… C’est quand même bon de le voir !
Une tite photo de moi et mon bidou à 4 mois (l’est quand même pas bien gros… mais bien plus facile à trimballer, nan ?) :
