Si vous avez bien suivi toutes mes (fabuleuses) aventures, vous savez que j’ai passé le week-end dernier chez mes parents avec Minipuce.
Pour nous y rendre, j’avais réservé un train (pas entier le train… juste deux places du train !).
Vendredi, nous avons donc pris le métro assez tôt pour rejoindre la gare. L’Homme nous a escortées pour m’aider à porter les bagages. Il faut dire que, même chargée au minimum, je ressemblais à un véritable baudet ! Sac contenant le casse croûte du midi sur le dos, sac à main en bandoulière, porte-bébé et Minipuce sur le ventre et valise à roulette dans une main… Avec tout ça j’étais parée ! Je ne sais pas comment j’aurais pu faire pour en emmener moins.
A peine arrivées à la gare, l’Homme parti rejoindre son bureau, Minipuce me fait savoir qu’elle a fait « caca ». Merveilleux ! Voilà qui m’a permis de tuer le temps en attendant l’annonce du quai du train ! Je me suis mise en quête d’un espace pour changer les bébés. Dans les toilettes (payants) un espace a été aménagé pour répondre aux besoins primaires des tous petits (gratuit) : j’étais sauvée (les fesses de Minipuce aussi)!
Sorties de là, nous n’avions plus qu’à rejoindre nos places dédiées dans le train qui venait de prendre place dans la gare. Rapidement rempli de ses voyageurs, il a pris le départ laissant Minipuce admirer « le paysage » fait de rails et de béton (magnifique !).
J’ai été surprise par sa docilité. Même si elle montrait des signes d’impatience par moment et même si elle voulait sauter du train en marche toutes les dix minutes, elle a été assez sage.
Et puis l’heure du repas est arrivée. J’avais pris une assiette toute prête pour la sustenter. Elle en a mangé une partie avant de se mettre à tousser… de cette toux que je lui connais bien, celle qui précède un vilain vomi… Mon esprit est passé en mode panique tandis que je cherchais désespérément un sac pour récupérer ce qu’elle s’apprêtait à rendre. Mais le temps était compté et avant que je ne puisse réagir, ce qui devait arriver arriva. Son bavoir pour seul réceptacle, j’ai récupéré ce que j’ai pu dans un élan de désespoir. Mon sac à main, mon jean, le t-shirt, le pantalon de Minipuce et le fauteuil du train ont été victimes de cet assaut non désiré.
Les autres voyageurs, autour de moi, n’ont pas réagit. Livrée à moi-même, j’ai réussi à trouver un sac plastique pour y enfourner le bavoir souillé (bien bien souillé le bavoir !). Il me restait maintenant à me mettre en quête d’un espace change pour bébé alors que Minipuce hurlait de malaise, de déception ou de frustration…
En face des toilettes de la voiture 18, j’ai trouvé l’espace change bébé. Aussi petit que celui dédié aux toilettes, il s’est révélé assez sommaire mais l’essentiel était là : un espace à langer, un lavabo, un sèche main, une poubelle et des sacs à couche. Pendant que Minipuce pleurait, j’ai pu la changer, la débarbouiller, la nettoyer. Un sac à couche a servi à ranger ses vêtements sales.
Nous avons ensuite pu retrouver notre place. Minipuce pleurait toujours. Elle avait faim ! Mais moi, je n’osais plus lui donner quoi que ce soit ! Son insistance m’a poussée à lui donner le reste de son repas. Mais cette fois, j’étais armée ! Un sac en plastique grand ouvert, prêt à dégainer, était prêt, à côté de moi.
Elle a finalement terminé son repas sans problème. Le reste du voyage s’est déroulé sans encombre. Minipuce s’est même endormie une demie heure avant d’arriver.Le chemin du retour a lui aussi connu quelques déboires qui m’ont permis de tester à nouveau l’espace change du TGV.
Au départ de la gare TER, j’ai constaté que Minipuce avait rempli sa couche. Mais je ne pouvais pas la changer puisque le train en question n’était pas équipé pour le change de bébé. Et le train, bondé de monde ne permettait pas un change sauvage de sa vilaine couche.
Une fois arrivées dans le TGV, mon premier réflexe a été de repérer l’espace de change et d’y filer, ma Minipuce sous le bras.
J’y au découvert une surprise de taille : une selle bien débordante, étalée du ventre au milieu du dos. C’est bien simple, tous ses vêtements étaient touchés ! J’ai dû la changer intégralement, la nettoyer totalement avant de lui mettre de nouveaux vêtements…
Heureusement pendant les 4 h 15 de voyage, j’ai pu éviter cette fois de lui donner à manger nous épargnant ainsi d’une nouvelle séance vomi.Voilà au moins un voyage qui aura répondu à l’une de mes questions : y a-t-il un espace à langer pour changer les bébés dans un train et comment est-il ?
Et vous, avez-vous déjà voyagé avec bébé en train ? Comment s’étaient passés vos voyages ?
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