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Y’a urgence là ??? (17 SG+2)

Suite à ma chûte dans le couloir du RER de mardi soir (relatée dans mon post du mercredi 15), j’avoue ne pas avoir nourri beaucoup d’inquiétudes. Je suis tombée sur le genou bien que j’ai rencontré le sol dans une drôle de position, le ventren’a pas été touché. Et puis j’ai commencé à avoir des douleurs au bas ventre mercredi soir que j’ai d’abord assimilé à des douleurs ligamentaires.

Jeudi, les douleurs étant toujours présentes, je me suis mise à cogiter… et d’un coup à paniquer. Et si jamais bébé avait été malgré tout touché ? Et si, sans m’en rendre compte, j’avais heurté mon ventre en tombant ? Je me suis mise à me dire que si j’avais mal au bas du ventre c’était sans doute lié. Et puis j’avais mal aussi sur mon côté gauche… Bref, dans le vent de panique dans lequel je naviguais, j’ai pris la décision d’appeler ma gynécologue pour lui demander conseil mais, pas de bol pour moi, elle était absente pour la journée. J’ai ensuite essayé de joindre la maternité… mais impossible de les joindre… Même le standard de l’hôpital ne m’a pas permis de rentrer en relation avec le service maternité. Franchement, c’est pas terrible… Avec hésitation, j’ai décidé de me pointer aux urgences de la maternité après le travail. Au fond de moi, je ne me sentais pas bien fière, persuadée à 80 % de me faire un bon gros film de la trouille qui fait peur… 20 % de moi était particulièrement inquiet : et si jamais il était arrivé un truc à bébé et que je n’ai rien fait pour le sauver ? Bon, y’avait pas à hésiter, il fallait vraiment que j’y aille pour en avoir le coeur net.

J’arrive aux urgences (qui n’avaient pas l’air d’être dans l’urgence). Devant moi, deux personnes. La fille de l’accueil est super calme… fait les choses tranquillement… bon en même temps c’est aussi bien qu’elle ne soit pas stressée la pauvre… sinon elle n’aurait pas fini !

On me prend rapidement en charge. Je suis étonnée car je pensais rester là plusieurs heures. J’ai à peine eu le temps d’envoyer un sms à mon chéri pour lui dire qu’on allait s’occuper de mon cas… même si, avant mon départ pour les urgences, il avait l’air de s’en « taper grave » de mes trouilloteries, de mes idioties…  
La sage femme m’examine. Le col est bien fermé, bébé est visiblement en bonne santé. Une interne est venue faire une échographie express histoire de voir si bébé bouge bien. Je n’ai pas eu le temps de le voir que c’étais déjà fini, le temps d’entendre deux « boum boum » de son petit coeur…

Bon, ben voilà, finalement, tout va bien. Je suis venue pour rien si ce n’est pour me soulager l’esprit.

En sortant de la maternité, je constate que mon chéri a tenté de me joindre. Je le rappelle. Il veut savoir comment je vais. Il me propose de nous retrouver à mi-chemin entre le travail, la mater et la maison pour finir le chemin ensemble.

Nous nous retrouvons à la sortie de la bouche de RER (là où j’ai lamentablement glissé mardi). Il m’a alors avoué s’être beaucoup inquiété, précisant malgré tout qu’il voulait pas me le montrer afin d’éviter de me paniquer davantage. Forcément, je l’avais mal interprété et j’ai vraiment cru qu’il n’avait rien à faire de mes pseudo-trouilles et qu’en plus, il s’en moquait.

Il m’a alors demandé : « ils t’ont fait une écho ? ».  Je lui réponds « oui »…

Et il ajoute : « alors ? c’est une fille ou un garçon ? »… Ma réponse : « vu la vitesse à laquelle m’a été faite l’écho ça aurait éré difficile de le savoir ! ». 

Il a eu l’air un peu déçu mais, comme je lui ai dit, « je préfère le savoir plus tard mais le découvrir avec toi ».

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