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Quand bébé etait le chef à la maison…

Avant d’être maman, j’étais à mille lieux d’imaginer la difficulté de certaines situations. On avait beau me dire que j’allais peu dormir après leur avoir donné naissance, je ne réalisais pas ce qui allait me tomber dessus ! Et puis il y a tant de choses qu’on ne m’a pas dites… tant de choses que j’ai découvertes sur le tas… et parmi ces choses j’ai découvert que c’était bébé le chef… Pas moi…

Quand Emma est née, j’ai réalisé ! Et encore je n’avais pas tout vu… Passé les premiers mois sans sommeil (ou presque) et mes problèmes d’allaitement, j’ai découvert ce qu’était la vie de parent. Il a fallu trouver un rythme, pas le mien… Il a fallu que je m’adapte au rythme de cette petite fille qui demandait tant d’attentions !
Je passais le plus clair de mon temps à me demander si elle n’avait pas trop chaud ou trop froid… à aller la voir dans sa chambre lors de mes pauses pipi nocturnes… Quand j’estimais qu’elle avait trop chaud, j’angoissais de la déshabiller un peu, au risque de la réveiller, au risque de faire exploser la bombe que je tentais de désamorcer en silence… Des gestes précis, limite calculés, me permettaient de changer mon bébé les doigts tremblants, les yeux écarquillés, à l’affût du moindre signe d’éveil de sa part… Et puis avec le temps, je suis devenue moins précise, moins délicate… Avec le temps j’ai acquis la dextérité d’un démineur de bébé ! Aujourd’hui, je ne suis plus tétanisée à l’idée de réveiller ma petite Léna durant son sommeil parce que je dois la changer. Aujourd’hui, j’ai pris confiance en moi, en mon pouvoir de super maman (Meuh siiii !).

Au début de ma maternité, je ne comprenais pas pourquoi ma fille pleurait ! C’était un stress terrible de l’entendre pleurer. À peine j’entendais le son de sa voix que je lui sautais dessus, prête à dégainer biberon, couche, tétine, jouet et tout autre objet insignifiant qui pouvait faire taire ses pleurs. Je ne comprenais pas toujours l’origine de ses pleurs et ça m’angoissait beaucoup, m’imaginant parfois à tort que mon bébé pleurait sans raison.
Mais un jour, assez tardivement, j’ai compris : un bébé ne pleure que lorsqu’il a une raison de pleurer…
Un bébé pleure quand il a faim (souvent, surtout au début… et si en plus il se « mange » le poing et/ou griffe la poitrine de maman…!), quand il a envie de dormir, quand il a mal… Le panel des possibilités de pleurs augmente au fur et à mesure que bébé grandit… viennent ensuite l’ennui, la peur, le besoin d’être porté, promené, etc…

Avant, j’avais peur de réveiller ma fille quand elle dormait alors que je devais sortir… Aujourd’hui, je suis moins respectueuse du sommeil de mon second bébé (honte sur moi ?). Si je dois partir et qu’elle dort, je la prends délicatement pour l’habiller pour sortir, je la glisse dans sa poussette ou dans le porte-bébé sans craindre de son réveil quasi inévitable. Après-tout, elle ne se gêne pas pour me réveiller en pleine nuit ! Et puis un bébé, ce n’est pas comme un adulte, il peut se rendormir pendant que maman le promène en poussette ou pendant qu’il se fait bercer par les pas de son parent porteur ! Un adulte lui, a beaucoup moins d’occasions de dormir dans une journée. On ne reprochera pas à un bébé de s’endormir en pleine activité, à l’inverse d’un adulte qui s’endormirait en pleine réunion (passionnante la réunion, hein !).

Bref, avant, j’avais la trouille de mon bébé tout puissant !
Aujourd’hui, c’est moi la chef (ou presque…)!

Et chez vous, c’est bébé qui fait la loi ?

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