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Celle que je suis… vraiment…

vignette celle que je suis vraiment

Fidèle lecteur/lectrice de mon blog, sauriez-vous décrire celle que je suis… vraiment ? Vous avez très certainement une image de moi en tête, celle que je vous renvoie que ce soit à travers ce blog, à travers les réseaux sociaux et même, pour certain(e)s dans la « vraie vie ». L’image que vous avez de moi diverge très certainement de celle que mon mari a en tête… ou encore de celle que ma mère possède et fait évoluer au quotidien.

Pendant longtemps, j’ai joué les petites filles modèles, pour « faire plaisir » à mes parents. Ce ne fut pas une demande de leur part… non, quand j’étais enfant, j’étais persuadée d’être née pour leur faire plaisir. Du coup, je faisais tout ce que je pouvais pour être « parfaite ». Je n’ai pas été une adolescente rebelle. Je n’ai jamais fait de bêtises (au sens ado du terme)… je n’ai même jamais touché une cigarette de ma vie. L’alcool ? je n’y ai touché qu’une fois adulte et jamais je n’ai demandé à aller en boite de nuit. C’est comme ça que je me suis retrouvée en boîte pour la première fois de ma vie à l’âge de 27 ans (et avec une angine en prime). J’ai fait ma « crise d’adolescence » à ce moment-là seulement (tardive la fille) et, depuis,  je me cherche. Aux yeux de beaucoup, je suis une (jeune) femme douce et sensible. On me dit aussi que je manque de confiance en moi et que je suis travailleuse. Tout cela colle bien avec ce que j’étais AVANT… Sauf que j’ai changé… ou presque…

Trop habituée, depuis trop longtemps, à vouloir contenter mon entourage, je me retrouve dans une situation difficile à gérer. Voilà quelques années que j’apprends à PENSER à MOI et que je tente de savoir ce que JE VEUX MOI et pas les autres. Cela peut sembler simple comme ça… Vous vous dites sans doute que tout le monde sait ce qu’il veut pour lui… pourtant, chez moi, c’est loin d’être gagné car je fais les choses pour les autres avant de les faire pour moi… pour faire plaisir ou, surtout, pour ne pas décevoir. Le fait de me sonder et de définir ce que je souhaite avant tout, c’est une chose difficile pour moi. J’ai beaucoup de mal à dire ce que JE VEUX… et, à cause de ça, je ne suis pas moi-même. Et, quand j’y parviens et que j’impose mes choix ou mes points de vue à mon entourage, je me retrouve face à l’incompréhension… chose que je peux comprendre. Imaginez, vous avez en face de vous une fille qui dit toujours « oui » et qui, presque du jour au lendemain, vous balance un « non » et tout un tas d’arguments à la figure… il y a de quoi être perturbé, non ? J’en arrive parfois à blesser les gens…

Blesser mon entourage, c’est un domaine dans lequel j’excelle malgré moi. C’est pourtant le truc que je veux absolument éviter. Pour ce faire, j’ai une technique toute pourrie qui consiste à tourner autour du pot, à ne jamais aller droit au but et surtout à ne pas mettre les points sur les « i ». Et, pour parfaire cette détestable technique, je me retranche derrière ma trouille de décevoir ou de faire de la peine, je me renfrogne, je deviens agressive, je m’énerve au moindre détail qui me contrarie (aaah ! aaah !!! elle a l’air moins douce la p’tite Evelyne d’un coup hein !!!). Je suis sur la défensive, prête à lâcher mon venin… hey ! je viens de comprendre le comportement des serpents qui mordent leur proie quand ils se sentent agressés… (d’ailleurs, c’était mon truc de mordre quand j’étais petite… fallait pas m’énerver…)

Résultat : je fais de la peine, je blesse, je me fais du mal, j’angoisse… et ensuite ça tourne dans ma tête, mes muscles se tendent, mes mâchoires se serrent, mon dos me fait souffrir, un marteau se met à taper dans ma tête… je gamberge, mes idées se brouillent et je fini par ne plus savoir ce que JE VEUX…

A côté de ça, il y a la gamine qui sommeille en moi, l’insouciante qui a envie de s’amuser et de faire des trucs de foufou. Mais là encore c’est compliqué. J’ai du mal à me lâcher… Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque… et, parfois, il me suffit d’un peu d’alcool pour me débrider. Je sais que si j’étais seule, je me lancerais dans bien plus de folieS. je me l’autorise parfois mais il faut bien avouer que souvent je me sens freinée par les autres… par ceux qui comptent pour moi…

Voilà où j’en suis aujourd’hui, dans une sorte de brouillard bien épais dans lequel je me cherche MOI… pour trouver, enfin, celle que je suis… vraiment…

Allez, dites moi que vous aussi vous vous cherchez !

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