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Dis, maman, c’est quoi une « bonne école » ?

« Dis, maman, c’est quoi une bonne école ? »… Ben en fait, maman n’en a aucune idée.

La « Bonne école » se définie-t-elle par le fait d’être loin des « cités » et des racailles ? Ou bien comme étant une école nichée dans un quartier bourgeois où rien ne bouge (en apparence)? Peut-être est-ce alors, un établissement où les enseignants ont été triés sur le volet pour offrir le meilleur enseignement possible ? A moins, peut-être, d’être « simplement » une école où ce sont les élèves qui ont fait l’objet d’un tri ? Celui là même qui se fait naturellement dans les écoles privées… où seuls ne rentrent les enfants de ceux qui veulent payer… pour le type d’enseignement prodigué (Montessori, religieux,…) ou pour la tranquillité qui, à ce qu’on dit, y règne…

Alors, une bonne école est-elle une école où règne sécurité et bonne humeur ? Ou bien est-ce une école où l’enseignement est top ? Et, enfin, la mixité sociale est-elle le reflet de l’ambiance qu’elle cache entre ses murs ?

Très sincèrement, je ne sais pas comment se définie la « bonne école ».

Je ne sais pas quels en sont les ingrédients et, surtout, comment être certain d’envoyer son gosse dans une bonne école.

Quand j’étais en âge d’aller au collège, mes parents m’ont inscrite dans un collègue privé.

La crainte de m’envoyer dans ce grand collège public plein de gosses mal élevés, méchants et sans cœur, c’était inconcevable. Faut bien dire aussi que j’étais une gamine plutôt réservée, timide et pas fichue de se défendre… Bref, une proie facile et idéale pour tous les petits caïds du coin…
J’ai donc fait ma rentrée dans ce collège privé et, pour tout vous dire, j’y ai passé de sales moments. Des gosses s’étaient mis en tête de « me faire chier » (excusez l’expression, mais il n’y en a pas d’autre) et c’est ce qu’ils ont fait de la 6ème à la 3ème.

Aujourd’hui, les médias parlent souvent de harcèlement scolaire.

« Le nouveau mal des écoliers »… ou pas… A mon époque, l’expression n’existait même pas. Mais le concept, lui, était déjà bien installé. Ma mère m’a également rapporté des propos qui prouvent qu’à son « époque » à elle, le harcèlement scolaire existait déjà. Seulement, on n’en parlait pas. Donc, rien de nouveau de ce côté. Bon, aujourd’hui, je le conçois, les réseaux sociaux sont là pour envenimer le problème mais je ne vais pas entrer sans les détail car ce n’est pas l’objet de l’article du jour.

Toujours est-il que j’en ai été la victime de ce fameux harcèlement scolaire…

Au sein même de cette super école privée, tranquille et à taille humaine… À taille humaine, ouais… ne garantissant en rien la gentillesse des « humains » qui s’y rendent chaque jour. J’ai souffert de leurs moqueries, j’ai souffert de leur méchanceté, et même de leurs coups bas. Je me souviendrai toujours de ce sale gamin qui, un jour, m’a plaquée contre ma table de classe, me bloquant et me faisant mal, juste pour s’amuser. Parce que, voyez-vous, c’est drôle de faire mal et de faire pleurer ! Il y a eu l’épisode du sel dans les cheveux qu’un autre méchant avait mis dans mes cheveux pour faire croire à tout le monde que j’avais des poux… et le sel dans les cheveux, ça démange ! Mais ce ne sont là que 2 misérables exemples de ce que j’ai vécu.

Je me suis toujours senti « vilain petit canard »

J’étais celle que l’on montrait négativement du doigt aussi, celle que tout le monde rejetait en cours de sport au moment de la constitution des équipes… Bref… Toujours est-il que j’ai été malheureuse dans une « bonne école ».

Ma mère m’a avoué un jour que si elle avait dû refaire ce choix, elle ne l’aurait pas fait car, au final, je n’aurai pas plus souffert dans le public. Et en plus, elle aurait économisé de l’argent…

Des méchants, il y en a partout. Dans le privé comme ailleurs… Les enfants les plus sensibles en souffriront toujours. J’en suis persuadée et c’est ce qui me fait le plus peur pour mes filles.

Quant à l’enseignement, c’est pareil…

J’ai eu de très bons profs et j’en ai eu de très mauvais. Je me souviens d’une prof d’anglais qui m’a carrément flingué mon niveau et dégoûté d’apprendre une langue étrangère. Aujourd’hui, je lui en veux d’avoir été aussi incompétente. Pourtant, elle était bien vue la dame… adulée, félicitée… pour quoi ? Ne pas savoir enseigner ??! Une autre ne jurait que par ses chouchous : la fille du chirurgien, le fils du pharmacien… les autres, elle les regardait à peine…

Alors, si vous savez ce qu’est qu’une bonne école et comment être assuré de la trouver, faites-moi signe !

 

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