Léna et le vélo, c’est une histoire un peu spéciale… Elle adore faire du vélo. Pourtant, elle n’a pas l’occasion d’en faire souvent puisque, pour l’instant, nous n’en avons pas à Paris. Sa soeur et elle en font chez Papy et Mamy, chez mes parents, quand nous descendons en Dordogne. Mais la Dordogne, ça fait une trotte ! Du coup, ses entraînements sont espacés et ses mauvaises habitudes ont du mal à la quitter…
De mauvaises habitudes, oui…
C’est que la demoiselle a pris la fâcheuse habitude de pédaler d’une drôle de manière. Léna ne tourne pas le pédalier dans son intégralité comme cela devrait être le cas, non… En fait, elle a opté pour une toute autre méthode… Voilà, Léna pédale en avant, puis elle pédale en arrière… Et, comme ça, elle avance !
Je trouve la méthode un peu épuisante et pas très conventionnelle…
Face à la demande croissante de petits pédaleurs (6 petits enfants… Ça en fait des petites jambes), mes parents ont acheté un autre vélo.
Léna s’est empressée de vouloir l’essayer… Mais, au bout de quelques vaines tentatives, elle a clamé haut et fort que CE vélo était cassé et ne marchait pas.
Le truc c’est que sa méthode ne fonctionnait pas avec ce pédalier. En effet, ce dernier ne permet pas de pédaler en arrière. Heureusement que Emma n’a pas la même technique ! Elle peut donc en profiter à loisirs.
A la maison, comme je le disais plus haut, nous n’avons pas encore de vélo. Nous avons déjà 4 trottinettes qui squattent notre couloir et pas spécialement la place d’y ajouter quoi que ce soit. Nous n’avons malheureusement pas de cave dans notre immeuble et le local a vélos est déjà largement rempli des deux roues de voisins… Mais nous voulons tout de même offrir très vite un vélo pour les filles !
En attendant, il y a quand même une draisienne qui est restée bien longtemps dans l’inaction.
La selle, réglée au plus bas, était encore trop haute. Léna. Ce n’est donc que récemment qu’elle s’est élancée sur ce nouveau destrier (sans pédales… C’est important…).
Elle est encore très prudente et n’ose pas prendre de la vitesse. Il faut dire que notre Léna n’est pas une casse-cou née !
Du coup, pour l’instant, on reste tout près de la maison et on l’autorise à ne pas mettre de casque de protection. Même si elle reste assez réservée dans sa conduite, je pense que c’est un pas en avant qu’elle fait dans son apprentissage du vélo.
Faire du vélo, ce n’est pas ce qu’il y a de plus naturel et la draisienne peut aider à mieux l’appréhender… Explications ?
La draisienne, par définition, c’est un vélo sans pédales, tractée exclusivement par les mouvements des pieds… une sorte de trottinette sans plateau où les deux pieds agissent pour faire mouvoir la bestiole. Les enfants l’adorent parce qu’elle permet de se déplacer vite (ou pas… comme en témoigne la pratique de Léna) pour s’amuser. Les parents l’aiment beaucoup parce qu’elle a l’avantage de commencer l’apprentissage du vélo et de l’équilibre. L’équilibre est quelque chose que les enfants ne peuvent acquérir avec un tricycle ou un vélo arnaché de petites roulettes à l’arrière. Aucun équilibre à acquérir puisque l’équilibre est ce qu’offrent l’équipement.
Du coup, la draisienne est toute indiquée. Elle ne propose, en effet, aucune assistance si ce n’est celle que bout de chou peut établir avec son propre corps. Avec sa draisienne, Léna travaille déjà au moins ça… Cela ne résoudra sans doute pas notre « problème » des pédales dans l’immédiat. Sa tante m’a soufflé qu’elle « pédalait » de la même façon quand elle avait l’âge de Léna… Sachant qu’aujourd’hui, du haut de ses 28 ans, elle pédale comme une « grande », je ne fais pas trop de soucis :-). Elle devrait y arriver prochainement ! 😀
En attendant, ce qu’elle préfère, c’est quand même faire de la super trottinette de mamy avec papa ! 😀
Et chez vous, l’apprentissage du vélo, ça se passe comment ?
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Merci Micro Mobility pour cette jolie draisienne !