Il se cache entre deux rues. De grands immeubles en font un lieu discret et peu habité. Pourtant ses deux aires de jeu attirent les plus petits comme les un peu plus grands… Au début, je n’y allais que pour ça : les fameuses aires de jeu… Mais c’était avant de découvrir un étrange recoin de ce parc. Depuis, il me fascine. C’est sans doute pour cela que j’ai eu envie d’y revenir avec Emma, non pas pour fouler le sol d’une des aires de jeu mais plutôt pour en marquer l’image à travers mon objectif.
Il y a ces formes étranges faites de pierres, qui longent des sortes de gradins.
Je me suis longtemps interrogée sur leur signification. Que représentaient-elles ? Avaient-elles un sens ? Voulaient-elles passer un message ? Ou étaient-elles simplement là pour se souvenir d’un événement particulier ? Il fallait que je sache…
Certaines forment ont été un peu taguées. Chose absolument commune à Paris et qui me désole bien souvent. Une immense place où Emma (ou d’autres enfants encore) apprécient faire de la trottinette ou du roller… Mais le lieu est interdit aux vélos et aux ballons. Cela n’empêche personne d’y jouer cependant…
La place est entourée de verdure.
Autour, s’échappent quatre allées verdoyantes, jalonnées de bancs. Les oiseaux s’en donnent à coeur joie tandis que les enfants courent autour des bassins. Les filles adorent aller voir la grande fontaine circulaire… Le cadre est apaisant, il n’y a pas de doute. Pourtant, ma préférence va vers ce lieu étrange qui me donne l’impression de pénétrer dans un temple et qui me projette hors du temps, loin de 2017…
De retour face à ces grandes structures, j’observe un énorme tuyau métallique posé sur une des structures en pierre… Une sorte de porte… Je me demande à quoi il peut bien servir ou, plutôt, ce qu’il peut bien représenter.
Je termine ma séance photo.
Emma est d’une patience d’or. En fait, surtout, elle aime être le centre d’intérêt de mon objectif. Avec ça, elle adore porter de nouveaux vêtements, comme cette jolie veste… son premier perfecto. Son tissu, la suédine, en fait une veste toute douce et souple qu’elle a plaisir à porter. Rehaussée de jolis badges graphiques et colorés, découverts chez une super créatrice, elle lui donne un look de vraie petite fille. On s’éloigne maintenant, pour de bon, de son côté bébé… Le CP frappera d’ailleurs à notre porte dès la rentrée prochaine et sa façon de parler nous conforte dans l’idée que notre « petite fille » devient, en réalité, une grande fille.
A la maison, j’ai pris le temps de me renseigner sur cet étrange Jardin Emile Gallé…
J’aurais pu comprendre, j’aurais pu me douter… La forme circulaire de la place, le grand tube métallique… Le jardin Emile Gallé abrite en fait l’un des sept plus grands cadrans solaires d’Europe. Wikipédia me dit qu’il a été réalisé par Daniel Bry en 1986. Il me parle de sa structure et des fameuses sculptures… Il y a bien des gradins (bien observé ma grande !). Autour, la série de sculptures modernes est faite en pierre de calcaire de Bourgogne (cool !). Ces sculptures abstraites symbolisent, en fait, les heures (je n’aurais jamais deviné !).
Le mystère est levé mais je reste tout de même impressionnée par cet agencement monumental !
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Merci à Orchestra & Doux Rêves pour ces jolies pièces !