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Fonder une famille, c’est facile ?

Famille : Ensemble formé par le père, la mère et les enfants  (ex : fonder une famille) – Larousse

J’ai longtemps imaginé MA famille, celle que j’allais construire… sans jamais me demander comment. Je pensais qu’elle se fabriquerait presque toute seule, que je n’aurai aucun effort à fournir pour la construire. Je n’ai jamais pensé à la façon de rencontrer celui qui deviendrait « le père » ni même qu’il me faudrait tomber enceinte pour avoir des enfants. Des enfants, d’ailleurs, j’imaginais en avoir 8… 8 !!! Franchement, pourquoi autant ? 

J’avais quoi ? 8 ans ? 9 tout au plus… et je voyais la vie comme un long fleuve tranquille. 

Je n’avais pas conscience de la difficulté à « fonder une famille ». 

Déjà, il a fallu que je trouve le bon gugusse. Je croyais bêtement me marier à 20/25 ans tout au plus et faire mes gosses dans la foulée. C’est sans doute pour ça que je me suis amourachée du premier mec qui a bien voulu de moi. N’imaginez pas que je me dénigre en disant cela mais force est de constater que je n’étais pas la plus courtisée du collège ou du lycée. Timide bien comme il faut, les garçons ne me voyaient même pas. Alors ouais, franchement, j’étais bien contente qu’il y en ait un qui s’intéresse à moi. Du coup, je m’y suis accrochée comme une moule à son rocher. Je l’ai connu à 16 ans, à 22 il me passait la bague au doigt. Sauf que tout ça, en fait, c’était pas l’idée du siècle !

Gommer et tout recommencer

A 24 ans, je signais un papier qui officialisait notre séparation. Un p’tit coup de pute en prime de la part de celui qui fut mon mari (pour bien marquer le coup) et je me retrouvais sur le marché de l’Amour. Tout ça m’a bien échaudée et je me suis promise de ne plus me marier… Ahem… ne jamais dire jamais… 11 ans plus tard, je remettais ça, je me mariais !

Trouver un chéri digne de ce nom, c’était pas le truc le plus facile qu’il m’ait été donné de faire. 

Moi qui croyais que le prince charmant allait me tomber dessus sans crier gare… je me mettais le doigts dans l’oeil ! On peut dire que ça a été un peu galère. Dans des flots de larmes, je me raccrochais à mes rêves de gamine et je me prenais en pleine face la réalité. Les hommes, c’est pas forcément tout mignon tout gentil. Y’en a quand même un paquet qui ont un zizi dans le cerveau… Vouais… sauf que moi, naïve et (trop) prude, je m’en rendais compte bien trop tard… genre après m’être mariée trop jeune… 

Et puis y’a un truc qui est super vrai… 

Quand j’étais ado, j’avais lu dans un magazine genre « OK Podium » que les chéris ils apparaissaient comme par enchantement quand on s’y attendait le moins. Alors moi, j’attendais en l’espérant beaucoup en me disant que je ne m’y attendais pas… bref, du coup, aucun chéri à l’horizon ne pointait son nez. Et puis, il faut croire que j’en ai eu marre d’attendre alors j’ai décidé d’avoir des histoires sans lendemain. 

Bref, je me la suis jouée chaudasse… 

J’ai eu des histoires sans lendemain. Une période pendant laquelle je me mentais à moi-même. Je me faisais croire que c’était cool, que j’étais une nana cool. En fait, j’étais plutôt désespérée et pathétique. Au fond, je ne voulais pas « du cul » mais de la tendresse, de l’amour,… un amoureux. Mes larmes me le disaient mais moi, je ne voulais pas les écouter. Ce qu’elles avaient à me dire m’auraient fait encore plus mal !

Et puis il est arrivé

Je l’ai d’abord croisé dans un ascenseur et je ne l’ai pas vu. Lui si. Il parait que je faisais la gueule. En même temps, je faisais toujours la gueule en ce temps-là. Fallait que je gère ma piètre vie amoureuse et c’était le bordel… Et puis, je l’ai recroisé dans l’embrasure d’une porte. Il ne s’en souvient pas. Moi, en ado attardée, j’ai rougi en le voyant. Enfin, il y a eu LA rencontre… Une poignée de main maladroite de ma part (pourquoi ma main est-elle devenue si molle ??!!) et un truc commençait. 

Planquée derrière mon statut de « femme libérée », je me suis rapprochée de lui. J’étais à 100 lieux d’imaginer que mon homme idéal, c’était lui. Bien vite, de chaudasse, je suis passée à guimauve. 

L’année prochaine, ça va faire 10 ans

Et vous savez quoi ? Je l’aime toujours ! Je ne m’imagine pas sans lui. Même si c’est pas toujours rose, je l’aime. Je n’ai jamais été plus sûre de mon amour pour un homme. Tout ce que j’ai vécu avant lui n’était que peu de chose. Avec lui, j’ai (enfin) fondé ma famille. J’avais juste 10 ans sur mon programme de départ quoi… J’ai réussi, j’ai la famille que je voulais (avec 6 gosses en moins quand même, mais c’est aussi bien !). Pourtant, ouais, faut le dire, la vie de famille, c’est pas simple ! On a tous nos caractères et il n’est pas toujours facile de composer avec ça… 

On a tous nos profils

Lui, c’est mon Homme idéal (à peu de chose près). C’est pourquoi j’ai choisi ce t-shirt pour lui. Je ne pouvais trouver mieux. Il est le roi de mon coeur même si parfois il m’énerve !!! Il aime le vide, j’aime le plein… il est maniaque, moi je le suis moins… du coup ça fait des étincelles. Mais sans ça, la vie serait bien triste, non ? 

Et puis il y a ma petite parisienne… Emma… celle dont on imitait l’accent parisien à la crèche. Citadine jusqu’au bout des ongles, j’ai bien du mal à l’imaginer vivre à la campagne. Elle préfère le métro à la voiture et a la bougeotte. Elle aime les spectacles et virer dans Paris. 

Léna, elle, c’est notre « bébé », celle qui a du mal à se défaire de sa tétine. Pourtant, elle scande à tout va qu’elle n’est pas un bébé… 

Et puis moi, cette fille que je sais géniale à l’intérieur mais qui a encore beaucoup de mal à le dire haut et fort. 

On est tous différents mais on fait notre famille… et j’avoue que j’en suis assez fière !

– Lookbook – 

T-shirts « Petite Parisienne » et « Je suis pas un bébé » – BébéTShirt

T-shirts « L’Homme idéal » – MonsieurTShirt

T-shirts « J’suis trop géniale ça devient chiant » – MadameTShirt

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