UntiBebe family – Blog famille, voyages, mode enfant & lifestyle

J’ai cessé de rêver…

Voilà super longtemps que je ne me livre plus ici. Cet espace si personnel il y a des années, est devenu un peu plus impersonnel. Même si j’y partage toujours mon point de vue, mes découvertes et un chouilla de mon quotidien, il faut bien avouer que je suis devenue plus pudique. A très s’exposer, on fini par se cacher… ça doit être ça !

Ici, je me suis beaucoup livrée. J’ai même partagé des aspects très intimes de ma personne. Mais les choses ont changées et le blog s’est mis à gonfler en visiteurs. Du coup, il faut croire que ça m’a fichu un peu les « jetons » ! S’exposer comme ça, c’est un peu se mettre à nu devant le monde, non ? Alors, j’ai cessé de parler de moi en profondeur et de vous livrer le plus profond de mes pensées. Mais aujourd’hui, m’en fiche ! J’ai besoin d’évacuer ! Alors, voilà, je ne sais pas si cet article sera le reflet du retour de mes confidences virtuelles mais il est bien là. Surtout n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce type de contenu ! Si je vous gave avec mes pensées et mes triturations de cerveau, j’éviterai de m’étendre à l’avenir !

Des rêves, j’en ai plein la tête depuis que je suis gamine.

Des scènes de famille, je m’en suis joué des tas. J’étais toute petite et déjà j’écrivais le scénario de ma vie. Autant vous dire tout de suite que rien ne s’est déroulé comme je l’avais imaginé. Tout était simple dans ma tête… Tout était compliqué dans ma vie…

J’ai cru qu’on tombait amoureuse d’un gars super, comme ça, en un claquement de doigts. Le bonheur était immédiat, forcément… Après, bah, on se mariait, on se prenait une jolie maison et puis on adoptait un chien. C’était facile et puis, surtout, c’était comme ça que ça devait se faire. Je savais que j’aurais des bébés. Tout plein… Genre 8… Mais, au fond, je savais que je m’arrêterais à 3. Parce que, quand même, 8… ça faisait beaucoup de lits superposés… Parce que oui, j’avais même pensé à la logistique… jusqu’au mini bus et à la table géante…

Et puis, la vie m’a prouvé que rien ne se fait comme on le prévoit.

Je me suis mariée et j’ai fini par divorcer. Et je n’avais pas eu le temps de trouver une jolie maison et d’adopter un chien. C’était sans doute aussi bien… A la place, j’ai adopté un chat… Mais ça été tout un truc cette histoire là. Je vous la raconterai peut-être un jour…

Bref, mon chat et moi, on s’est trouvé un nouvel appart’ et j’ai signé les papiers du divorce. Mon chat s’est mis à déprimer sec dans cet appartement sombre et sans balcon. J’ai fini par le laisser dans la campagne, à la ferme, auprès de mes parents. Là, au moins, il était épanoui et heureux !

A partir de là, je crois que ça a été encore pire. Pas au tout début… Mais rapidement ça s’est gâté. Et ça a été un vrai bazar (pour ne pas dire autre chose). Il a fallu que je rencontre Thomas pour que ça s’arrange. Lui, c’est un peu le chevalier sur son fin destrier que l’on nous décrit dans les contes de fée. Sauf qu’il n’avait pas de cheval, pas d’armure… même pas une moto, une mobilette, une voiture… Il est certain qu’il est une des plus belles choses que ma vie m’ait offert ! Et je sais que le mariage et les petites filles qu’il m’a permis d’avoir aussi sont des biens des plus précieux.

Mais, faut être franc, tout n’a pas été facile pour autant. Dans la vie, il y a toujours des épreuves, des moments sympas et des moments difficiles… Au final, la vie m’a apprise une chose importante que beaucoup veulent ignorer encore : dans la vie, RIEN n’est simple. Pour certains peut-être… mais pas pour les gens « normaux » en tout cas !

Même au quotidien, c’est pas simple…

Parfois, il y a des scènes sympas qui se jouent dans ma tête. Alors, forcément, ça donne envie de les reproduire dans la vraie vie ! Chouette en imagination ? Chouette dans la réalité, non ? He ben, vous savez quoi ? C’est pas forcé. En fait, pour moi, ça l’est rarement. Je crois que je fantasme trop, que je mets la barre de mes espérances un peu trop haute.

Dans la réalité, je me traîne une fatigue permanente (merci les nuits pourries et ma nervosité) qui me rend irritable facilement. Alors, je perds vite patience et je ne profite de rien. Il me faut toujours me forcer à lâcher prise pour tenter d’apprécier les moments qui s’offrent à moi…
Et le temps passe… et je remplie ma besace de regrets. Je culpabilise aussi (tant qu’à faire) parce que je ne sais profiter de rien.

J’ai toujours imaginé des après-midi au coin du feu…

L’heure du goûter, sous un doux plaid, devant une cheminée… Entre mes mains, une tasse de chocolat chaud délicieux… La chaleur, le bonheur, la simplicité…
Sauf que, pour l’avoir vécu une fois, j’ai trouvé ça assez nul… Je me suis ennuyée et je n’ai même pas trouvé mon chocolat chaud un peu bon. Moment fantasmé… Moment insipide en réalité.
Et dans ma vie, y’a plein de moments comme ça… Des moments que j’imagine chouettes mais que je trouve fatiguant et sans saveur en réalité.
Alors, avec le temps, j’ai cessé de rêver. Je prends la vie comme elle vient et j’avance… Mais voilà, je rêve moins. En tout cas, je fantasme moins les instants. J’en suis arrivée à ne plus tenter d’imaginer comment pourraient se dérouler les choses. Bah quoi ? ça évite, au moins, d’être déçue !

Et puis, au final, j’en arrive à trouver les moments que je vis vachement chouettes !

Quitter la version mobile