Oui, j’ai menti. Pourtant, quand j’ai prononcé ce mensonge, je n’avais pas idée que s’en était un. Il n’avait l’air, pour moi, que d’une vérité et je ne pensais pas avoir à écrire ces mots. Bon, bien évidemment, personne ne m’y oblige à part, peut-être ma Conscience. Elle est parfois trop clean celle-là. Il lui arrive même de me pousser à la culpabilité.
Aujourd’hui, je ne culpabilise pas (faut pas pousser mémé dans les orties non plus) mais je ne suis pas très fière de moi… « Faites ce que je dis, pas ce que je fais »… Voilà un peu la teneur de mon mensonge. J’ai dit « non, je n’y toucherai pas »… 2 jours plus tard, voilà ti pas que j’y ai touché. Si vous ne l’avez pas encore deviné, il s’agit de ma résolution (qui n’en était pas vraiment une) de ne pas succomber à Pokemon Go. J’ai dit que ce jeu « me passe au dessus » (force est de constater que… heu… pas tant que ça finalement) et même que « les Pokemon ne sont rien pour moi » et qu’ils « ne suscitent chez moi aucun souvenir ». Là dessus, franchement, je n’ai pas menti. C’est vrai, ces bestioles ne me parlent pas plus que ça, elles n’ont pas bercées mon enfance.
J’ai quand même été honnête en disant que ce jeu m’intriguait et c’est sans aucun doute pourquoi j’ai fini par télécharger l’application Pokemon Go ! Tout le monde en parle, même ceux qui n’y jouent pas, des plus jeunes aux plus vieux. Alors, je ne voulais pas mourir bête. Quoi que le fait de charger cette appli sur mon téléphone n’est sans doute pas le truc le plus intelligent que j’ai fait (mais sans doute pas le plus bête non plus).
Découvrir l’univers de Pokemon Go
Je n’ai pas dépassé le niveau 5. Je me suis lamentablement arrêtée au niveau 4. Je n’ai donc jamais pénétré une arène (t’as vu ??! j’ai du vocabulaire Pokémonesque !!!) et je n’ai donc jamais fait participer mes Pokémon à un combat. C’est sans doute aussi bien car, douée comme je suis, ils auraient sans doute tous finis trucidés ou gagnés par mon adversaire (j’avoue que je ne sais pas quelle issue est réservée aux Pokémon à la fin d’un combat).
Prendre plaisir à jouer à Pokemon Go
Ce que j’ai surtout apprécié c’est trouver les Pokéstop (mate ! encore du super vocabulaire Pokémonesque !) pour récupérer des Pokéball (t’as vu, encore du voca !!) et des oeufs blancs à pois verts. Soit dit en passant, j’ai jamais réussi à faire éclore un de ces oeufs pourtant j’avais un incubateur qui, si j’ai bien compris, fonctionnait seulement si on marchait… J’ai marché mais l’oeuf n’a pas éclos. Bref, quelle déception ! Je n’ai pas vu de bébé Pokémon aussi mignon que ça puisse être (enfin, je crois). Les Pokéstops ont la particularité d’être illustrés par une petite photo du lieu réel dans laquelle il est virtuellement installé. Il s’agit d’un élément de façade, d’un tag sur un mur, etc. J’avoue que cela m’a permis de voir mon quartier un peu différement et, même, de passer dans des rues insoupçonnées.
En fait, je ne sais pas si j’ai aimé attraper des Pokémon. Balancer des Pokéball sur des bestioles en mouvement (y’en a des très moches quand même !) c’est pas mon truc (ou pas mon fort… au choix). Faire la collection des Pokémon, ça ne m’enthousiasme pas plus que ça. En plus je ne suis pas fichue de savoir lesquels sont rares ou pas. Si ça se trouve j’ai choppé le Pokémon que personne ne peut avoir et je ne le sais même pas (la fille qui s’y croit).
Et continuer à jouer à Pokemon Go ?
Aujourd’hui, j’ai décidé de désinstaller cette application. Plus les jours passent et moins j’y joue. L’attrait de la nouveauté s’est dissipé et puis, je n’ai pas envie de me lancer dans une addiction. Je préfère, de très loin, chercher des petites boites cachées dans la nature à travers le Géocaching ! De plus, je suis déjà continuellement le nez collé à mon smartphone et j’ai besoin de m’en éloigner de plus en plus pour profiter de la vie réelle. Et puis, je dois bien avouer qu’un truc m’exaspérait au plus haut point dans cette application : l’énergie qu’elle demande à mon pauvre smartphone qui, du coup, se décharge à la vitesse de la lumière…