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La séparation

Voilà, ça faisait un paquet d’années qu’on cohabitait. Presque 20 ans qu’on avait fait connaissance. Pourtant, il a fallu penser à la séparation… La cohabitation était devenue difficile. Voire impossible. La décision, c’est moi qui ai dû la prendre. Résignée, bien embêtée je dois l’avouer, j’ai dû me résoudre à nous séparer.

Cette séparation aurait dû avoir lieu plus tôt. Sans doute aurait-elle été moins douloureuse. Dès le début, pourtant, j’aurais pu me douter que nos relations auraient été compliquées. Dès le début, j’en ai bavé… Et puis, le temps a filé et c’est devenu plus vivable, acceptable. J’ai fini à accepter beaucoup de choses. Il y avait pourtant, toujours, des périodes compliquées.

Au quotidien, je devais être minutieuse si je ne voulais pas le payer plus tard.

Je prenais donc des précautions pour éviter la douleur qui pouvait s’en suivre. Parfois, cela m’empêchait de trouver le sommeil. D’autres fois encore, c’étaient carrément mes nuits qui en pâtissaient. Je vous épargne le laïus sur la tête de déterrée que j’arborais la matin suivant et l’envie irrémédiable de trouver le sommeil.

Tout ça, au fil du temps, a fini par me donner beaucoup de tracas.

J’ai demandé conseil et j’ai finalement compris que la seule décision ne pouvait venir que de moi.
Malgré tout, j’ai laissé traîner les choses. Je crois même que j’ai laissé la situation empirer.

Et, comme cela m’arrive souvent, j’ai fini par attendre le point de non retour, le dernier moment pour agir… Je crois que c’est comme ça que je fonctionne, que je marche le mieux : dans l’urgence… Quand on ne peut plus attendre. C’est un de mes défauts et j’en paye parfois le prix. Pourtant, travailler dans l’urgence, par exemple, me réussit assez bien et me permet de booster ma créativité, ma passion et mon envie de me surpasser.

Mais là, sur ce sujet, je ne me félicite pas d’avoir attendu.
L’attente aura été longue et douloureuse.

J’ai fini par prendre (ENFIN) un rendez-vous au service de stomatologie de l’hôpital.

C’est ainsi que j’ai eu un rdv pour faire retirer mes 4 dents de sagesse, celles-là mêmes qui avaient trouvé la place de pousser sans se demander si ma gencive se refermerait bien autour d’elles… Cette dernière n’a jamais cessé de s’inflammer.
Mes brossage minutieux n’ont jamais suffit à endiguer l’inflammation. J’étais presque habituée à vivre avec !
Mais, ces derniers temps, ce n’était plus tenable. Maux de tête à répétition, douleurs, sensation de chaleur… Je devais leur dire adieux.
C’est donc ce que j’ai fait le 31 mai dernier.

A moi la liberté ?!

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