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Ce n’était pas le plus gros de mes soucis…

Pendant longtemps, j’ai cru que le plus gros de mes soucis était de trouver l’amour. Vous savez, j’en ai versé des larmes pour des gars qui n’en valaient pas la peine ou parce que je me sentais si seule que rien ni personne ne pouvait me consoler (à part un amoureux bien sûr !). J’ai galèré un max et j’ai passé de mauvaises années à tenter de trouver l’Homme de ma vie. Des erreurs, j’en ai faites, des choses assez inconscientes aussi. J’ai vécu des situations qui ne se voient que dans les films, des trucs que je n’aurais jamais imaginé vivre. Avec le recul, je me dis que je pourrais écrire un bouquin de tout ça (un jour, peut-être ?). Voilà, je croyais que l’une des rares choses qui pourrait me donner du fil à retordre serait ma vie amoureuse.

Aujourd’hui, j’ai trouvé l’Homme de ma vie.

Même si l’on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait, je sais que c’est lui… Bien sûr, ce n’est pas tous les jours très rose et, parfois, je l’insupporte ou il m’énerve. Pourtant, je crois qu’on s’est bien trouvés et qu’on est bien ensemble.
Bref, j’ai mon homme à mes côtés, on a fait deux adorables fillettes… Tout va pour le mieux.
Pourtant, aujourd’hui, pour être totalement franche, je me rends compte qu’il y a un souci. Et pas des moindres puisqu’il me pourrit pas mal la vie. Il n’est plus question d’amour mais plutôt d’épanouissement intellectuel et professionnel.

Je ne peux concevoir une vie sans but créatif.

En fait, j’ai besoin de construire, d’avoir des objectifs à atteindre, j’ai besoin de savoir que ce que je fais a un but précis et ne se résume pas à mettre des coups d’épée dans l’eau.
Parfois, ma vie professionnelle me donne le sentiment d’être Sisyphe qui, pour avoir voulu défier la mort en devenant éternel, s’est vu contraint d’exécuter chaque jour là même tâche : pousser une pierre au sommet d’une montagne avant que celle-ci ne roule à son pied… obligeant ainsi Sisyphe à recommencer encore et encore.
Voilà, parfois, j’ai le sentiment de me trouver dans cette position : pousser une pierre sans vraiment savoir pourquoi et recommencer jour après jour.
Rien que de m’imaginer vivre ça toute ma vie, j’avoue que j’en ai des angoisses… Ma gorge se sert, je manque d’air, je panique… J’ai peur…

J’ai imaginé plusieurs issues mais, aujourd’hui, elles sont toutes tombées à l’eau.

Par manque d’audace peut-être, par sécurité aussi sans doute… Pour ne pas décevoir ou contrarier (les autres) très certainement.
Mes choix ne me concernent plus seulement. Ils embarquent toute ma famille. Et s’il y a bien une chose que je ne veux pas sacrifier, c’est bien elle !

Je cherche perpétuellement des solutions pour me sortir des sables mouvants qui m’aspirent. A chaque choix possible, des contraintes… Et cette désagréable impression de ne pas avoir le droit de faire ce que je veux, comme une gamine à qui l’on refuse un rêve. Je ressens une terrible injustice me tomber sur les épaules. Je ne parviens pas à y faire face.
Quelque part, je me sens punie, privée d’une vie pro bien plus sympa, d’une vie intéressante et dynamique…
Au lieu de ça, je dois me contenter de faire ce qu’on me demande sans me poser la question de savoir si ça me plaît ou non… 

Et puis, je me laisse le droit de rêvasser, toujours persuadée d’avoir une bonne étoile au dessus de ma tête…

Je me dis qu’un jour, je ne sais comment, mon rêve se réalisera. En devenant blogueuse, j’étais tellement loin d’imaginer tout ce que j’allais vivre, toutes les opportunités qui allaient s’ouvrir à moi. C’est peut-être naïf d’imaginer que cela puisse continuer et que de nombreuses autres choses hyper sympas peuvent m’arriver encore pour, peut-être, me mettre sur la voie qui me permettra de réaliser mes rêves… 

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