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Ma passion…

live laugh love

Créer, imaginer, élaborer, construire… apprécier le résultat, corriger… ces choses que j’ai toujours aimé faire depuis que je suis enfant. J’ai toujours eu besoin de créer et d’imaginer des projets. J’ai toujours eu besoin d’échafauder des tas de projets. C’en était presque vital. C’est un peu comme si j’étais née comme ça et qu’ils étaient mon oxygène.  Pour tout dire, emportée par la passion de mes idées, j’ai toujours eu le sentiment de mieux respirer, comme si l’air entrait bien mieux dans mes narines quand j’étais inspirée. C’est étrange comme sensation, n’est-ce pas ? En parallèle, je pouvais oublier de manger ! Combien de fois ma mère a dû m’extraire de mes pensées créatives pour que je vienne à table partager un repas en famille ?! Des tas !

Aujourd’hui, je suis rarement dans cet état. Je ne crée plus ou vraiment très peu. J’ai même parfois l’impression d’être handicapée de la pensée quand il s’agit de mettre en place un projet. Je ne suis plus emportée par l’exaltation de mes projets, je ne ressens plus la passion qui m’animait pourtant autrefois… et, franchement, ça me manque ! Je suis tellement inoccupée par cette passion créatrice que je me réfugie dans la nourriture. A côté de ça, j’ai la sensation de vivre sous apné. Je suis même parfois obligée de me concentrer sur ma respiration pour faire entrer et sortir l’air normalement ! J’en suis arrivée à bloquer ma respiration et à mal respirer. Cela engendre de nombreux problèmes d’ailleurs… Je ne sais plus me détendre et je ne suis pas épanouie.

Mais comment ai-je pu en arriver là ?! J’ai vraiment le sentiment de m’être engouffrée dans la mauvaise voie et d’avoir fait les mauvais choix par facilité. Je ne me suis jamais laissée emporter par mes passions pour en faire un choix de vie, comme si, en fait, elles ne valaient pas grand chose et ne pouvaient rien m’apporter au quotidien. Pourtant, aujourd’hui, sans elles, j’ai l’impression de m’éteindre et d’avoir perdu une grosse partie de moi-même.

Heureusement, j’avoue que le blog me permet d’en garder quelques-unes… mais ce sont des passions maintenant pressées par le temps que je pratique. C’est toujours dans l’urgence, le stress et la culpabilité que je m’adonne à cette activité à laquelle je ne parviens même pas à me consacrer avec amour. Parce que « je n’ai pas le temps », parce que j’ai un boulot, une vie de famille, un appart’ à tenir et une vie amoureuse que je laisse bien trop de côté d’ailleurs…

Tout cela me bouffe.

Que ne donnerai-je pas aujourd’hui pour travailler sur des projets passionnants, comme ceux que j’élaborais enfant ou adolescente ? Que ne donnerai-je pas pour me sentir vivre à nouveau, animée par la passion de la création ? Je me sens si freinée par l’argent… toujours l’argent… lui qui gère notre monde. Et, même si je ne suis pas à plaindre de ce côté là, même si je gagne suffisamment ma vie pour nourrir ma famille, en profiter ou même pour penser à l’avenir, j’avoue que je n’en suis pas heureuse pour autant. Mes passions me manquent tant… Je sais que tout cela dépend de moi. Je sais qu’aujourd’hui, c’est à moi et moi seule de démêler les fils de ma vie. Mais c’est quand même jamais simple de défaire des noeuds dans une interminable bobine, tout ça parce qu’on n’a pas su l’enrouler correctement…

Revenir sur le passé pour reconstruire l’avenir…

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