Comme vous le savez peut-être, je me marie en septembre. Mon chéri m’a fait sa demande en mariage le jour de Noël, ce qui nous laissait 9 mois entre cette date mémorable et la date tant attendue… 9 mois c’est long… et court à la fois, surtout quand on a mille choses à penser entre mille choses à faire et à planifier ! Et, 9 mois, c’est court aussi quand il faut financer un mariage… Parce que se marier ça revient cher !
J’en avais conscience bien avant de me mettre le nez dans les préparatifs mais je crois que j’avais sous-estimé les coûts de location de lieux de cérémonie de mariage en région parisienne !
Et moi, même si je rêve d’un beau mariage, je n’ai pas envie de dépenser sans compter pour une seule journée. Je préfère garder mon argent pour notre avenir, pour un beau projet tel que l’achat d’un bien immobilier pour abriter notre petite famille.
Mais pas question non plus d’avoir un mariage tout pourri… Bref je veux le beurre et l’argent du beurre !
Pour la robe, c’est pareil. Je voulais une belle robe de princesse sans dépenser énormément. Pour autant, je ne voulais pas qu’elle soit cheap et devait, bien évidemment, me plaire !
Internet regorge de sites spécialisés dans la vente de robes de mariée. Bien souvent, ce sont des robes en provenance de Chine à prix concurrentiels. Je n’ai jamais su si je pouvais compter sur ce type de prestation, assez méfiante sur la façon dont sont fabriquées ses robes et sur la qualité du produit.
Alors, je fouinais plutôt sur les sites des enseignes qui permettaient d’essayer la robe en boutique. Je n’avais pas envie d’acheter une robe qui n’allait pas malles et que je ne pourrais retourner parce qu’elle a été faite selon les mesures que j’aurais données.
Sur ces sites, il n’y a pas de prix. On rêve sans compter jusqu’à découvrir la merveille en boutique et de « gloupser » devant l’étiquette affichant un nombre à 4 beaux chiffres.
Beaucoup de robes me plaisaient mais impossible pour moi de faire un choix sur une enseigne en particulier. Il y en a tellement ! J’étais perdue !
Et puis je me suis inscrite sur le site du Salon du mariage de Paris. Le salon devait avoir lieu fin janvier et j’avais très envie d’y aller. En m’inscrivant, je bénéficiait d’une entrée gratuite pour le salon. Parfait !
Bon, du coup, ma boîte mail est devenue le temple de la pub liée au mariage ! Parmi ces publicités, il en est une qui a retenue plus particulièrement mon attention : celle de Hervé Mariage.
Elle annonçait sa prochaine vente privée de robes de mariée ! Dans ma tête, ça a fait tilt ! J’ai pris rendez-vous (c’était un dimanche).
Accompagnée d’une amie, la marraine de Minipuce, et de Minipuce, je me suis rendue à la boutique ce dimanche-là. J’avais sélectionné sur internet les modèles de leur collection qui me plaisaient, prête à les essayer.
Mais une fois sur place, rien ne s’est passé comme je le pensais.
Je m’imaginais essayer ma robe dans un salon privé (comme dans les séries américaines). Le salon était collectif. 3 cabines étaient mises à disposition. Et les robes que j’avais repérées resteraient à l’état de rêve puisqu’elles n’étaient pas là ! La déception fut de courte durée (faut vraiment que je cesse de rêver comme une ado moi…).
Ma copine s’est précipité sur les robes pour en sélectionner plusieurs. Elle m’a presque jetée dans la cabine pour les essayer (elle est top ma copine !).
A chacune de mes sorties, j’avais droit à des « whaaaaaa ». Mais moi, je ne me sentais pas très bien dans ces premiers modèles. Mes fesses, trop « fesses » n’étaient pas compatible avec de nombreuses coupes… Rhaaaaaa ces fesses !
Et j’en ai essayé des robes… des dizaines et des dizaines… peut-être tout le magasin (allez savoir !) .
Et puis je suis tombée sur ELLE, MA robe ! Sur le coup, je ne l’ai pas reconnue. Elle me plaisait beaucoup mais j’avais en tête la splendeur d’une merveille croisée sur le net. Je voulais cette merveille là !
Moi et MA robe, le jour de notre mariage… accompagnée de mes magnifiques demoiselles d’honneur et témoin.
Et la merveille en question était sur un autre corps, là, tout près de moi. Une autre femme l’essayait. Le temps s’est arrêté. Dans ma tête, ça a cogité sec…
Je me suis imaginée dedans mais il y avait un truc qui ne collait pas… Ce n’était pas moi…
Cette autre que je ne voulais pas voir me correspondait, elle !
C’est un peu comme pour les hommes… Adolescente, je bavais sur des crapules qui ne me correspondaient pas. Et je ne réalisais pas la présence d’un homme qui pouvait me convenir, lui… Aujourd’hui, je sais… Et j’ai su alors quelle robe me correspondait !
Et voilà, j’ai trouvé ma robe, une robe à 1100€ de moins que son prix d’origine !
Pour avoir une robe à ce prix là, il faut malgré tout faire une ou deux concessions.
Le modèle sélectionné est un modèle de 2013 (l’année de naissance de ma Minuscule !). Mais bon, moi je me moque bien d’avoir une robe de la dernière collection pour peu qu’elle me plaise.
Le modèle essayé est le modèle que je vais porter le jour J… Pas de commande possible.
Je dois prévoir des retouches sur la longueur, le reste tombant parfaitement. Et je VEUX la faire nettoyer ! Parce que je ne sais pas combien de fois elle a été passée (ni par qui) et je veux une robe propre pour le jour J. Normal, non ?
J’ai donc fait le choix de prendre une robe d’essayage et je l’assume. J’aurais moins de regret à la ranger dans sa housse une fois le mariage passé.
Elle n’en demeure pas moins merveilleuse ! Vous verrez !
Vous, vous auriez fait ce choix ?