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Où est passé mon bébé ?

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« Où est passé mon bébé ? »… Cette phrase, je ne cesse de la lire en légende de photos sur Instagram, Twitter ou encore Facebook. Et, pour être tout à fait sincère avec vous, elle m’horripile !
En général, elle accompagne l’illustration d’une évolution majeure chez un bébé : bébé qui apprend à marcher, qui fouille dans les tiroirs comme un grand, qui parle, ou encore qui entre en maternelle… Un smiley pleureur accompagne souvent la nouvelle comme si c’était quelque-chose de triste.

Moi, je ne dois pas être faite comme les autres. Dans ce genre de situation, je suis plutôt du genre à brailler des « Génial ! Ma fille est propre ! » sans oublier de dégainer un smiley enthousiaste, des smileys « pouet pouet » et des smileys « tralala » pour bien montrer à la Terre entière (ou à un ti bout en tous cas) que je suis fière de ma grande fille. Je ne vois pas pourquoi je devrai trouver triste de ne plus avoir de bébé à la maison.

OK, je peux comprendre la nostalgie du nourrisson, du bébé qui dépend totalement de papa et maman, de cet enfant que l’on prend dans ses bras, qui s’y endort bercé par la voix de sa mère… Et qui roupille encore dans son petit lit à barreaux.
La tristesse de voir leur enfant évoluer apparaît, pour certains, comme le regret de ne pas pouvoir prolonger leur état de bébé. Il semble leur être difficile d’accepter que bébé devienne grand et, surtout, autonome… Entendons par là que l’enfant en arrive à ne plus avoir besoin de ses parents… Et c’est sans doute ce qui dérange.

Le truc, c’est qu’on ne fait pas des enfants pour soi. Mais sait-on véritablement pourquoi nous faisons des bébés en fait ? Pourtant, il y a bien une chose que nous devons avoir en tête : les enfants sont tous amenés à prendre la voie de l’autonomie et l’on doit accepter de les voir s’éloigner de nous, parents. Il est important, je crois, de ne pas construire notre vie autour d’eux et de continuer (égoïstement) à se faire plaisir, à vivre nos passions et à penser à soi.
On a tendance à consacrer nos vies à nos enfants et même à nous sacrifier pour eux…
Je ne dis pas qu’il faut les laisser livrés à eux-mêmes, loin de là. Je crois seulement qu‘il faut savoir les aider à avancer dans la vie, leur donner les armes pour s’y faire une place et pour GRANDIR.
A mes yeux, chaque évolution d’un enfant est un pas vers la victoire, vers une vie autonome et plus épanouie.

Pour ma part, j’ai le sentiment d’avoir trop souvent compté sur les autres pour me diriger dans la vie, sur mes parents d’abord, puis sur mon mari… Je suis restée dépendante à une forme d’image parentale et ça ne m’aide pas à GRANDIR ou, en tous cas, à être assez « GRANDE » pour faire face aux aléas de la vie.

Ce n’est, bien sûr, que mon point de vue et je respecte la vision de chacun. Il me semblait pourtant important de le partager avec vous.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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