Il y a peu, Parole de Mamans m’a invitée à passer deux jours à Brive la Gaillarde dans le cadre du programme Parents témoins Blédina, afin d’assister à la création des fameux petits pots ! Que l’on soit pour ou contre les petits pots industriels, ou bien qu’on les utilise en dépannage, il est intéressant de savoir comment sont fabriqués et contrôlés les aliments destinés à nos bébés !
Alors, que contiennent les petits pots Blédina et comment sont-il fabriqués ?
Les matières premières
Pour commencer, nous avons pu poser toutes les questions que nous souhaitions concernant l’origine et la qualité des matières premières :
- Parmi les 21 variétés de fruits utilisées par Blédina, 85% proviennent de France et d’Italie. Seuls les fruits exotiques (banane, goyave, ananas, mangue et fruits de la passion) proviennent du reste du monde (Vietnam, Indonésie, Costa Rica…).
- Parmi les 15 variétés de légumes utilisés, 95% proviennent d’Europe.
Après récolte, certains fruits sont conservés dans une atmosphère spécifique. D’autres fruits et légumes sont surgelés sur place afin d’éviter l’oxydation mais aussi de pouvoir les proposer toute l’année en maintenant leurs qualités nutritionnelles et leur goût.
- Blédina utilise 6 types de viandes (boeuf, veau, dinde, agneau, poulet et canard). La viande bovine est 100% française et agréée VBF (= nés, élevés, abattus en France), les volailles viennent de France (en majorité de Bretagne).
- Blédina utilise 6 types de poissons (saumon, thon, lieu noir, cabillaud, colin, merlu), tous sauvages pour une meilleure qualité nutritionnelle. Les poissons sont garantis MSC (pratiques de pêche durables, respectueuses des espèces et des écosystèmes marins), sauf le thon qui est péché à la canne (Pole & Line).
Les viandes et poissons sont achetés surgelés pour une meilleure conservation.
Toute les matières premières répondent à un cahier des charges très stricte et sont soumises à un contrôle drastique : traçabilité complète, qualité nutritionnelle, sécurité (détection des morceaux d’arrêtes/os). Des audits réguliers permettent également de vérifier les conditions de travail.
A la rencontre d’une productrice
Ensuite, nous sommes allés vers Albi, à la rencontre d’Hélène, une productrice de pommes pour Blédina, passionnée par son travail.
Elle suit un mode d’agriculture raisonné et fait très attention à la biodiversité. Par exemple, elle ne couvre pas les pommiers tant que les abeilles n’ont pas quitté les lieux, même s’il peut y avoir un risque de gel pour ses plantations et donc de perte de sa production.
Par habitude, j’allais frotter ma pomme avant de la manger mais elle nous a assuré que ce n’était pas la peine, car il n’y a aucun résidu chimique sur ses pommes et chaque lot est contrôlé en ce sens avant de partir pour l’usine Blédina. Une chose est certaine : elles étaient très bonnes !!
Visite de l’usine
Puis, nous avons visité l’usine Blédina de Brive la Gailarde, qui fabrique les fameux petits pots. J’ai mouillé la chemise pour mon enquête, regarde ! (Heureusement que le ridicule ne tue pas !)
Mais concentrons nous sur l’essentiel :
Nous avons vu la fabrication d’un petit pot de A à Z.
Les matières premières sont nettoyées, broyées, cuites, raffinées (pour une purée souple, fine, les morceaux sont éliminés). Ensuite l’assemblage des différents aliments se fait dans une grande cuve de composition.
Les petits pots vides arrivent en palettes et sont mis sur la ligne de production, ils sont TOUS contrôlés (si jamais il y a le moindre défaut, le pot est éjecté de la ligne), ils sont ensuite lavés et réchauffés (pour éviter le choc thermique). Enfin, ils sont remplis et fermés avec une capsule. Une machine contrôle le vide, la planéité et le poids de chaque petit pot.
La stérilisation est faite dans une otoclave à 120/130° (Les fruits eux, sont pasteurisés à 92°).
Les petits pots sont ensuite parés d’une étiquette, d’un cluster (carton) et d’un emballage servant à la logistique.
Je vous ai parlé de certains contrôles mais en réalité une centaine de contrôles est effectuée tout au long de la chaîne de fabrication.
Le pôle Recherche & Développement
Enfin, place à la R&D où les chefs Thierry Fichet et Guillaume Troucat et leur collaboratrice Célia Lachaud nous ont expliqué comment sont créées les recettes afin d’avoir le meilleur équilibre nutritionnel possible, adapté à l’âge du bébé.
Nous avons pu goûter les fameux petits pots…
…et surtout voir en vrai de vrai ce qu’ils contiennent, c’est parlant non ?
Avant de mettre une recette sur le marché, même la résistance des carottes est testée !!
Ce que j’en retiens :
Avant ce voyage, j’étais un peu sceptique sur la composition des petits pots. Je reviens rassurée de la provenance et du cahier des charges très strict des matières premières, de l’équilibre nutritionnel d’un petit pot et de leur mode de fabrication. J’aurai aimé voir la même chose pour d’autres produits de la marque (céréales, biscuits, lait…) mais ils ne sont pas fabriqués dans cette usine là.
Quand on se rend compte que les fruits et légumes qui ne sont pas destinés à la Baby Food ne répondent pas à autant de critères, on se dit que si on ne peut pas acheter bio tous les jours, si on a besoin d’une solution de dépannage, ou par choix, les petits pots sont vraiment pratiques et adaptés à bébé : vous pouvez donc être rassurés ! Attention cependant de veiller à bien varier ses repas pour son éducation au goût.
As-tu des questions qui continuent à te tracasser concernant les petits-pots Blédina ? Je tenterai d’y répondre !