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Et si nous étions séparés ?

Et si nous étions séparés ?

Quand j'étais enfant, je me passionnais pour les étoiles. J'adorais les regarder scintiller tout là haut quand le ciel était dégagé. Par chance, je vivais à la campagne et les lumières de la ville ne venaient pas perturber mon observation des astres. Je n'avais pas de télescope mais j'en rêvais secrètement comme on rêve d'une chose inaccessible.
Je me contentais donc d'observer ce plafond ténébreux, à la recherche de constellations.
Je m'intéressais à l'astronomie et découvrais le big-bang, à ces étoiles qui disparaissent un beau jour,  à ces comètes et aux conséquences des corps célestes s'écrasant sur la Terre.
Alors, je pensais à ce jour qui pourrait arriver, peut-être de mon vivant.
À une époque, je ne pensais qu'à ça et ça me terrifiait.
Aujourd'hui, je garde des traces de cette peur et je pense encore souvent à ce qui pourrait arriver si une catastrophe, qu'elle soit d'origine céleste ou terrestre, devait arriver.

Qu'une chose comme celle-ci se produise, admettons… Mais que elle-ci survienne alors que ma famille est éparpillée, c'est une idée qui m'est insupportable.
Je n'ose imaginer l'horreur de vivre un le moment pareil si mon chéri est à son travail, ma grande à l'école et la petite à la crèche tandis que moi-même je serais aussi au boulot… Ne pas savoir comment ils vont, où il sont exactement, imaginer le pire, espérer le meilleur, se sentir impuissante et seule à la fois… seule sans eux que j'aime tant !
Et nous perdre sans jamais nous être revus une dernière fois… Nooon ! Je ne veux pas ça.

Je ne sais pourquoi je pense à une telle chose. Je ne peux l'expliquer. Je ne sais pas pourquoi je pense à cette éventualité mais c'est une chose qui m'a toujours terrifiée et que je crains de devoir vivre.
Et j'y pense si souvent… Trop souvent… et encore plus depuis que chaque matin nous prenons chacun notre chemin.
J'y pense quand, aux infos, on nous parle de guerres, de catastrophes naturels et autres bâtiments qui s'écroulent comme à Rosny-sous-Bois il y a peu… si près de chez moi.
À chaque fois, je pense à ces familles qui vivent ces drames. Je ressens leur peine et… je pleure… Oui, je pleure. Je ne peux faire autrement tant je qui touchée par l'horreur et leur détresse. Je pleure comme si je ressentais leur émotion trop vive… Je pleure éprise par la peur sans doute aussi.

Suis-je la seule à penser à ce genre d'affreuse chose ?

 

 

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