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Les premières vacances sans parents de ma fille… alors, c’était comment ?

Les premières vacances sans parents de ma fille... alors, c'était comment ?

Les vacances scolaires touchent à leur fin. Ce soir, je retrouve ma Minipuce qui a passé une semaine et demi loin de nous.

Je ne vous en ai pas parlé avant car le temps a (encore) filé trop vite… Alors, un retour sur ces deux dernières semaines pour vous expliquer comment se sont passées les premières vacances de ma fille loin de ses parents…

Tout a donc commencé le premier jour des vacances. C’était le 18 octobre… à 3 h 50. Le réveil venait de sonner et déjà mon Homme et moi avions les pieds posés au sol, nous affairant déjà dans la maison dont l’entrée était envahie de valises et autres sacs prêts à être embarqués dans la « Untibébé Mobile » (ça fait rêver hein ?!).

L’Homme a commencé à faire ses aller-retour « appart’- voiture » chargé comme un baudet tandis que moi, je finalisais les bagages à la recherche des derniers trucs à ne pas oublier.

Je suis allée dans la chambre des filles pour récupérer Minipuce qui dormait à poings fermés. Je lui caresse l’épaule en lui disant doucement : « ma puce, il faut te lever ». Ma Minipuce ouvre les yeux et d’un coup se lève… (quand je pense au mal que je peux avoir à la lever en semaine, avant d’aller à l’école !!!) Elle me tend les bras. Elle n’est visiblement pas bien réveillée malgré l’entrain témoigné au départ. Je la porte dans l’entrée où je l’habille avec la tenue préparée la veille. Chaussée, coiffée, elle est déjà prête à partir.

Papa est de retour. L’entrée est vide. Seule reste la cage destinée au transport des chats. Il faut, dès lors, attraper les bestioles qui ont bien compris qu’il se tramait un truc et qui se planquent espérant sans doute qu’on les laisse ici durant plusieurs jours à mourir de faim. Le mâle abdique mais la femelle se cache sous le lit conjugal, bien au milieu, de telle sorte qu’on ne parvient pas à la déloger de nos bras bien trop courts… J’emploie les grands moyens en m’armant d’un balai qui la déloge en deux temps trois mouvements avant de la voir se sauver dans l’appartement. Mais l’Homme connait la bestiole et, tel un dompteur expérimenté, l’attrape et la rentre dans la cage.

Nous sommes prêts à partir. Il ne reste plus qu’à prendre La Minuscule (qui ne dort plus et qui saute dans son lit en faisant des « ha ha ha ha ha ha… ») et à filer.

Il est à peine 4 h 30 et nous quittons Paris. Le voiture est pleine et les chats ne prononcent pas un « miaou »… ils savent que ça ne sert à rien. Les pauvres prennent leur mal en patience (je les admire pour leur patience mes chéris !).

Les filles s’endorment… et je pique du nez. Mon chéri conduit, concentré, et bien éveillé (il est trop fort mon chéri !). J’aime partir en vacances de nuit. Les routes sont calmes, le périphérique parisien est fluide (le top quoi !). Dans la voiture aussi, tout est calme. Le voyage semble plus court (sans doute parce que je m’endors !).

Et puis, il y a un moment que j’adore… Quand nous nous arrêtons pour petit déjeuner sur une aire de repos. L’ambiance est particulière… C’est un peu comme si tous les voyageurs, qui se côtoient en ce lieu, venaient de se réveiller. Tout est calme. Chacun prend son petit déjà hors de prix dans la grande salle de restaurant. Le brouhaha de la journée n’a pas encore frappé à la porte de ces lieux. Dehors, il fait frais, et on sent encore l’odeur du peu de nature de l’aire de repos. La rosée est encore là…

Il a bien fallu reprendre la route pour arriver à l’heure du repas chez mes parents, en Dordogne, une jolie région que j’apprivoise. Mes parents y ont emménagé il y a deux ans maintenant. Autrefois, ils vivaient en Bourgogne, là où j’ai mes racines.

Nous sommes restés 4 jours chez eux avant d’y laisser Minipuce… Voilà, c’était un peu (beaucoup) le but de ce voyage. Cette année, Minipuce a des vacances scolaires. C’est nouveau dans notre vie. La Minuscule, elle, a le privilège d’être gardée en crèche. Mais pour Minipuce, nous avions le choix entre le centre de loisirs ou les vacances chez les grands-parents. Nous ne souhaitions pas prendre la décision seuls. Nous en avons donc parlé à Minipuce, un beau jour de septembre, pour qu’elle nous fasse part de sa préférence.

Nous lui expliquons bien que si elle décide d’aller chez ses grands-parents, elle y sera seule, sans papa, ni maman, ni sa petite sœur. L’idée semble lui plaire. Nous lui donnons des détails supplémentaires… en parents « relou », on en rajoute, histoire de bien planter le décor dans son petit crâne d’enfant.

Et là, d’un coup, elle semble paniquée. Elle écarte les bras de telle sorte que l’une de ses mains fait un « stop » devant moi… son autre main stoppe son père. Elle crie « stop top top ! ». Nous la regardons, étonnés. Et elle ajoute : « mais moi, ze sais pas conduire ! »… parce que oui, nous bêtes parents que nous sommes, nous n’avions pas pensé à ça hein ! Nous lui avons donc expliqué que nous allions l’accompagner en voiture bien évidemment…

Nous avons donc passé 4 jours avec elle… le cœur un peu gros, je l’ai quittée, laissée à mes parents. Nous sommes rentrés à Paris, sans elle… ça fait bizarre je peux vous assurer… J’avais l’impression d’avoir oublié un truc… et quel truc !

Elle est restée avec eux du mercredi au lundi, jour où mes parents ont accompagné Minipuce chez mes beaux-parents. Ce fut pour eux l’occasion de se rencontrer parce qu’en 7 ans, ils ne s’étaient jamais vus ! Ouais, je sais, c’est la honte… mais c’était compliqué, tout ça…

Et voilà, aujourd’hui, elle rentre… aujourd’hui, ma Minipuce est sur la route avec son papy et sa mamy paternels. J’avoue que ça ne me rassure pas beaucoup de la savoir sur la route, comme ça, sans moi…

J’ai hâte de la retrouver aussi car, même si j’ai été très occupée durant cette semaine et demie sans elle, son contact me manque, ses bisous me manquent, son parfum me manque, sa peau toute douce me manque… (ses cris et ses crises ne me manquent pas par contre…bizarre, non ?) mais moi, son papa… on ne lui manque pas… ben non… Je le sais, parce que je lui ai demandé au téléphone… et la réponse a été directe, sans faux semblant :

Moi : « On te manque un peu ? »

Elle :  « ah ben non !»

Moi : « même pas un peu ? »

Elle (air agassé) : « ben noooon ! »

Voilà, c’est cool, c’est merveilleux, c’est super (c’est de l’ironie au cas où tu n’aurais pas compris…), je ne manque pas à ma fille… même pas un chouilla… ça m’fait vachement plaisir tien…

Mais bon, d’un autre côté, je dois avouer que je préfère ça plutôt qu’une petite fille accrochée à mes basques, qui ne fait rien seule et qui pleure l’absence de ses chers parents… et puis, allez, j’te l’avoue aussi puisqu’on en est à l’heure des confidences… en fait, même si ses bisous, son odeurs et tout le reste me manque, je l’ai plutôt bien vécue cette séparation ! En fait, elle m’a même fait du bien !

J’aime ma fille mais, ça fait du bien de ne pas toujours l’avoir avec moi !

Et toi, tu ressens quoi quand ton bout de chou quitte le navire familial pour les vacances ?

 

 

 

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