Je vous avoue que j’ai un peu (beaucoup) de mal à me remettre dans le bain. Les vacances sont passées par là et même si je suis restée somme toute assez connectée (surtout sur Instagram), j’ai pas mal espacé les articles au mois d’août.
Non pas que je n’ai rien à dire car les idées fusent dans ma tête et puis j’ai des tas de choses à vous dire (certaines depuis des mois !) mais la flemme s’est emparée de moi. En fait, je crois que j’avais besoin d’une pause et les vacances ont été les bienvenues pour laisser mon petit cerveau prendre du recul sur la folie bloguesque dans laquelle j’aime m’envelopper. J’ai écrit quelques sujets mais ceux-ci étaient déjà prévus depuis un moment. C’était donc « facile ». Mais là, franchement, je bloque un peu. J’ai du mal à poser à nouveau mes doigts sur un clavier pour vous parler de ma petite vie de maman et de mes découvertes. En fait, j’ai le cerveau bien plein en ce moment et la rentrée n’aide pas à le rendre plus léger.
Des sujets d’actualité avant les vacances et que j’avais pris soin de mettre de côté durant les vacances reviennent sur le tapis.
Ils ont tendance à me triturer le cerveau, à me serrer la gorge et à me fiche la trouille. Je ne souhaite pas tout déballer ici, pour l’instant en tous cas, mais il y a des choses que j’aimerai voir changer. Certaines de mes idées, pour cela, me font sacrément saliver d’envie mais elles me fichent aussi une de ces trouilles ! Parfois, je me fais peur toute seule et j’en ai le souffle coupé (au sens propre comme au sens figuré). Ensuite, je me ravise, je me dis que je suis folle et que je ne dois pas lâcher ce que j’ai déjà… et puis je pense à l’avenir et une (grosse) partie de moi se met à freiner des 4 fers. Ne rien changer me semble insupportable mais l’idée de changer me parait parfois insurmontable. Alors du coup, je fais (encore) du sur-place. Je me base sur des « si » et, pour l’instant, je me contente de regarder vers les nuages à la recherche d’une lueur d’espoir qui me tomberait, peut-être, toute cuite dans le bec. Bon, et pour être tout à fait honnête, je jalouse ceux qui ont ce à quoi je rêve. Bah oui, c’est moche, je le sais, mais je n’y peux rien, c’est comme ça. Parfois ça bouillonne sévère dans tout mon être tant je suis jalouse. J’ai beau me raisonner, me dire que je n’ai qu’à faire en sorte que ma situation change au lieu de baver sur le dos des autres mais c’est plus fort que moi, je déteste ceux qui ont « mon » rêve entre les mains.
D’un autre côté, je vis de jolies choses qui me motivent à me remettre dans le bain.
Un bout de mon rêve se réalise quand même d’une certaine façon. J’ai de beaux projets en cours et, au fond, je suis persuadé qu’ils peuvent m’apporter bien plus que ce qu’ils me promettent actuellement. Ils sont peut-être une pierre de plus sur l’édifice de mon futur. Très franchement, ça me fait très plaisir et ça me motive. Mais je sais que c’est énormément de travail et j’avoue avoir un peu peur de ne pas parvenir à tenir le rythme. Je vais devoir m’organiser minutieusement dans les semaines à venir pour faire face à la déferlante qui va s’abattre sur moi. Je crois pourtant que je suis prête à relever le défis. Cela en vaut le coup, j’en suis persuadée.
Dans l’histoire, j’ai quand même toujours le même ennemi.
Ouais, ça serait franchement trop simple s’il n’y avait pas des p’tits bâtons dans mes roues. J’ai toujours un ennemi dans la ligne de mire : le temps. Lui, c’est un gros vilain tout moche qui a décidé de m’en faire baver. S’il n’était pas là, ça roulerait nickel ! Mais non, il est toujours là, prêt à me rappeler que je n’ai pas que ça à faire et que je ferai bien de me dépêcher un chouilla (voir beaucoup). Et le temps me stresse !!! Et ça c’est mauvais parce que, du coup, je serre ma fichue mâchoire, je m’angoisse pour mes dents (faut d’ailleurs que je pense à prendre, un jour, un RDV pour tenter de remédier à ce problème), je dors très mal et je me réveille avec des maux de tête qui m’empêche de penser vite et bien.
Mais, c’est décidé, tout va changer !
Enfin, je vais essayer de faire (enfin) bouger les choses. Je me sens encore incapable de prendre certaines décisions. J’attends de voir comment peut évoluer un projet avant de me décider sur l’avenir. S’il n’aboutit pas, il faudra vraiment que je me décide à faire quelque chose… et même s’il aboutissait, il y a mon activité parallèle qui risque de grignoter trop fortement mon activité principale et, là encore, il faudra me bouger et DE-CI-DER. Le truc que je ne sais pas faire quand ça devient un peu (beaucoup) compliqué et quand ça n’engage pas que moi.
Bref, j’ai un peu l’impression d’avoir parlé dans le vide ce soir… j’avais juste besoin de poser quelques mots ici pour, peut-être, au moins, me remettre dans le bain « bloguesque ».