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Des chaussettes bio pour le bien-être de bébé

Le magazine 60 Millions de Consommateurs a épinglé, à plusieurs reprises déjà, les couches et autres produits de soins pour bébé qui contiennent des substances néfastes. Les perturbateurs endocriniens ont ainsi été mis sur le devant de la scène. En tant que parent, on s’intéresse donc de plus en plus à ce que contiennent les produits que nous utilisons sur nos enfants. Pourtant, on s’intéresse encore peu à leurs vêtements. Pourquoi opte-t-on pour des produits de soin bio pour nos bébés et pas pour leurs vêtements ?

Ils sont pourtant à privilégier. J’ai mené l’enquête, pour vous… pour moi, pour elles, pour tous…

Pourquoi faut-il donc privilégier les vêtements bio pour nos bébés ?

D’abord, qu’est-ce qu’un vêtement bio ?

Un vêtement est bio dès lors qu’il a été conçu dans des matières premières naturelles, cultivées selon les normes biologiques. Ils sont fabriqués à partir de coton ou de lin, ou encore de laine ou de bambou. Les matières premières avec lesquelles ils sont fabriqués ne contiennent donc pas de produits chimiques, ni engrais ni pesticides.

Le tissu, quant à lui, ne rencontre aucun produit chimique au cours de sa confection. Le chlore, par exemple, est exclu de sa fabrication.

Les vêtements bio se développent beaucoup aujourd’hui. Alors qu’il était difficile d’en trouver il y a quelques années encore, on en trouve beaucoup plus aisément aujourd’hui. On trouve plus précisément des tenues complètes en fibres bio pour nos bébés.

Du bonnet au pantalon, en passant par le body et les petites chaussettes. Le site www.chaussettes-coccinelle.fr, par exemple, propose des chaussettes bio pour bébé. Les fils utilisés à leur conception sont sélectionnés avec soins. Ils sont écologiques et certifiés Oeko-Tex Standard 100. Cela signifie qu’ils ne contiennent pas de substances nocives pour bébé. Et, pour aller plus loin dans la démarche, les chaussettes sont fabriquées en France, garantissant un plus grand respect de l’environnement. En effet, l’empreinte carbone d’un produit français est bien plus faible que celle d’un produit fabriqué à l’étranger.

Quelle différence entre une chaussette « classique » et une chaussette « bio » pour nos bébés ?

Alors, pourquoi s’orienter vers le bio plutôt que vers les vêtements « classiques », venus du bout du monde ? Est-ce si important pour bébé ?

Porter des vêtements « classiques », c’est faire porter des produits chimiques à bébé.

De façon indirecte bien sûr ! Il faut savoir que les vêtements, même lavés, conservent pendant très longtemps l’empreinte des produits utilisés pour leur confection. Rappelons maintenant que la peau de bébé est très fine et assimile encore plus rapidement que celle d’un adulte les produits en contact avec sa peau. De ce fait, bébé assimilera très rapidement les produits chimiques contenus dans ses vêtements. Nonylphénol, ethoxylates font partie de ces substances… fortement soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens, toxiques pour la reproduction !

« Tout à la bouche » !

Au-delà de cette absorption, n’oublions pas que bébé a la fâcheuse tendance de tout porter à la bouche ! Petits pieds ou chaussettes, c’est pareil ! Ce qu’il n’assimile pas par la peau, il l’assimile alors avec la bouche.

Du bio pour la peau

La peau des bébés est beaucoup plus sensible. De ce fait, l’usage de certaines lessives peut être irritant. Il en est de même pour ces vêtements fabriqués de façon industrielle et sans respect des normes bio. L’eczéma atopique, dont sont souvent victimes les plus petits, peut parfois être atténué, voire même réduit, chez les bébés portant des vêtements bio.

Comment être sûr qu’un vêtement est bio ?

La dénomination de vêtements bio tient au respect de certaines normes. On l’associera à un label qui impose le respect de nombreux critères. Il se matérialise par une marque dont le logo est apposé sur le produit. Il en certifie l’origine, la qualité et les conditions de fabrication, dans le respect des normes établies dans un cahier des charges précis. C’est le cas, par exemple, de Oeko-Tex ou de GOTS (Global Organic Textile Standard).

Voilà qui fait fortement réfléchir, ne trouvez-vous pas ?

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