2 heures dans la vie d’une famille presque normale, ça donne quelque chose comme ça… enfin, la plupart du temps…
6h45
La sonnerie du réveil de mon téléphone retentie. Il est l’heure de se lever. J’attrape mon smartphone, appuie sur le bouton central et le fourre sous mon oreiller.
6h50
La sonnerie du réveil de mon téléphone retentie. Je passe la main sous mon oreiller pour le faire taire. Je me colle contre mon chéri. C’est le moment où jamais d’en profiter…
6h55
La sonnerie du réveil de mon téléphone retentie. Je passe à nouveau la main sous mon oreiller pour appuyer sur ce fichu bouton. Je rêve que la nuit, d’un coup, décide de se prolonger et de me laisser dormir. Je rêve que la prochaine sonnerie n’aura pas lieu… Mais je sais que ce ne sont là que des rêves alors, tendue, je tente de me replonger sans la douce torpeur de mes draps avant que ne retentisse la dernière sonnerie qui m’annoncera que je n’ai plus d’alternative… que je vais devoir me lever. Il est déjà 6h59 mais je ne le sais pas.
7h00
La sonnerie du réveil de mon téléphone retentie. Je boue de colère. J’éteins la sonnerie de cette chose contrariante pour me plaquer sous le nez son écran trop agressif. La luminosité est réglée à son minimum. Pourtant, j’ai l’impression d’être éboulie de mille projecteurs.
Les yeux mi-clos, je fais le tour de Facebook, Instagram, les news…
Les yeux mi-clos, je fais le tour de Facebook, Instagram, les news…
7h15
Mes yeux s’écarquillent sur l’écran. Je suis à la bourre, ça y est. Je m’étais pourtant promis de ne pas l’être !
Je me lève d’un bond, je file sous la douche.
Mon homme se lève aussi. Il prépare le petit déjeuner des filles.
Je me lève d’un bond, je file sous la douche.
Mon homme se lève aussi. Il prépare le petit déjeuner des filles.
7h27
Je sors de la salle de bain, peignoir sur le dos. Je presse Emma qui, comme tous les matins, traîne devant son petit déj.
Léna ronchonne. Son petit déj englouti, elle ne veut pas s’habiller. Elle préfère lancer la petite balle rebondissante qui fait courir la chatte Lyla. Il me faut faire force de persuasion pour qu’elle accepte, enfin, d’enfiler autre chose que son pyjama. Son choix se porte sur une jupe… Comme toujours.
Léna ronchonne. Son petit déj englouti, elle ne veut pas s’habiller. Elle préfère lancer la petite balle rebondissante qui fait courir la chatte Lyla. Il me faut faire force de persuasion pour qu’elle accepte, enfin, d’enfiler autre chose que son pyjama. Son choix se porte sur une jupe… Comme toujours.
7h45
Emma est toujours devant son bol. Je la presse en lui rappelant qu’elle doit aller à l’école et que, surtout, avant, il lui faut s’habiller…
7h50
Léna est enfin prête. Je suis toujours en peignoir et je n’ai pas petit-déjeuné. Elle, elle s’amuse comme une folle et me demande toutes les 3 minutes si elle va à l’école, si elle mange à la cantine à midi…
7h55
Emma est toujours devant son bol. J’ai envie de hurler mais je me retiens. Gentiment, je lui demande de finir ce fichu bol.
8h00
A la va-vite, j’aide Emma à s’habiller. Elle est pourtant largement en âge de le faire seule mais je sais que sans mon aide elle mettra au moins 3o minutes pour le faire. Pas le temps. Je l’habille, je la coiffe. Je la débarbouille.
8h10
Il est l’heure de quitter la maison. Les filles n’ont pas leurs chaussures aux pieds, ni leurs blousons sur le dos. Vite, on les habille. Bien emmitouflées, elles sont enfin prêtes.
8h15
Thomas et les filles quittent la maison. Moi, je n’ai toujours pas déjeuner. Alors je file dans la cuisine. J’avale mon café et mes tartines. Je cours dans la chambre. Je m’habille rapidement. Du coup, en ce moment, je m’habille presque tout le temps de la même façon : des collants, un short noir, un pull pas trop moche… Je n’ai pas le temps de savoir si ça me plaît. Je me maquille parce que, depuis pas mal de temps, j’ai du mal à accepter ma tête au naturel… et puis j’avoue que j’aime bien me maquiller…
Chaussures plates (pour courir plus vite)
Chaussures plates (pour courir plus vite)
8h40
Je file au bureau.
8h45
Je pénètre dans le métro… Je suis épuisée…
Une nouvelle journée commence… et le pire dans tout ça, c’est qu’en 2 ans, rien ne semble avoir vraiment changé… en témoigne mon article qui vous expliquait pourquoi je n’aimais pas les matins…