Je viens d’entrer dans ma 37ème semaine de grossesse (37 SG / 39 SA). Il reste, logiquement, deux semaines avant que je n’accouche. Alors, forcément, je pense de plus en plus au grand moment. J’appréhende et, en même temps, je me tiens prête à filer à la maternité. Chaque jour, je ne peux m’empêcher d’imaginer que le jour J est arrivé et, chaque jour, je ne peux m’empêcher de me demander comment cela va se passer pour mon premier enfant, Emma… Je ne peux m’empêcher de me demander comment je vais la faire garder quand je vais devoir accoucher.
Si je dois partir pour la maternité en journée
Je sais qu’elle sera récupérée à la crèche, le soir venu, par une amie. En tous cas, si j’accouche avant ou après ses vacances puisqu’elle part à l’étranger du 28 octobre au 2 novembre… Si elle n’est pas là, la tante de l’Homme peut se charger d’Emma. Mais voilà, la crèche fermant à 18:15, aura-t-elle le temps de passer la chercher après son travail ? Et puis, elle n’a jamais mis les pieds à la crèche… J’avoue que cela m’inquiète un peu (beaucoup ?) et l’Homme ne semble pas plus stressé que ça par ce sujet qui me tient à cœur…
Selon la façon dont se déroulera mon accouchement, l’Homme pourra peut-être aller la chercher lui-même ? Si je pouvais savoir !!! Je crois que ça m’enlèverait un gros stress qui me pèse énormément !
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Et si jamais je devais partir à la maternité la nuit ?
Si jamais on ne pouvait joindre personne ? On ferait comment ? Si je savais mes parents ou mes beaux-parents plus proches de la maison cela me rassurerait (mais ils vivent à des centaines de km de chez nous !).
Nous avons bien des amis qui vivent à l’autre bout de Paris mais le délai de route est facilement de 45 minutes à 1 heure… Serais-je dans la possibilité d’attendre si longtemps si l’accouchement devenait imminent ?
Bien sûr, je pourrais très bien aller seule à la maternité, en taxi, sans l’Homme… mais quelle tristesse ! J’ai tant besoin de le savoir à mes côtés dans ce moment ! Sans lui, j’aurais été complètement perdue pendant mon premier accouchement. Le mauvais souvenir de ce dernier a largement été atténué par sa présence, son soutien… Et puis mince ! Une naissance, la naissance de son propre enfant, ça ne se loupe pas !
Voilà vers quoi vont mes pensées en ce moment… Voilà à quoi je cogite, la nuit, quand une insomnie vient frapper à ma porte (presque toutes les nuits donc…) et que je m’imagine être sur le point d’accoucher tant mon bas ventre me fait mal…
Et chez vous, comment vous êtes vous organisé lors d’un accouchement pour faire garder votre/vos premier(s) enfant(s)?