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De l’appréhension d’avoir un deuxième enfant

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Je suis enceinte de 5 mois. Cette fois, on ne passe plus à côté de mon bidon sans comprendre qu’il abrite un petit être. Je sais maintenant que nous attendons une seconde petite fille. Cette petite fille que j’espérais plus ou moins secrètement, au détriment d’un petit mec, déboulera dans nos vies d’ici 4 mois.

Mon Homme, lui, est heureux d’avoir une autre petite fille mais, quelque part, il se dit qu’il n’aura jamais de petit garçon et ça lui fait quelque chose. Bien évidemment, on peut se dire que notre 3ème bébé sera éventuellement un garçon… Mais voilà, nous n’envisageons pas de 3ème…

A l’annonce du sexe du bébé que je porte actuellement, j’ai été très étonnée

J’étais persuadée d’attendre un garçon du fait, notamment, de mes soi-disant rêves prémonitoires.

L’échographiste nous a demandé si nous souhaitions connaître le sexe de bébé. Il a ensuite passé son espèce de scanner sur mon ventre (je n’ai aucune idée du nom que ce truc peut avoir !) et a annoncé : »vous allez pouvoir réutiliser les petites robes de la première ». Mes yeux se sont sans doute ouverts en grand à l’annonce de cette nouvelle.

Pendant que mon cerveau traduisait « petite fille », je commençais déjà à m’inquiéter de la réaction de l’Homme qui semblait pourtant serein et heureux. Et puis un doute énorme est venu me hanter tellement j’étais persuadée d’entendre une autre réponse. Je me suis tournée vers l’échographiste tout naturellement en lui demandant : « heu… vous êtes sûr ? »

Et bien évidemment, il était sûr ! Je n’ai pas pu m’empêcher de demander à mon Homme si ça allait.

Je m’étais tellement faite à l’idée d’avoir un petit garçon que je suis sortie un peu secouée de ce rendez-vous.

Pourtant, je voulais une petite fille ! Malgré tout, le fait d’avoir un garçon me rassurait parce que je savais que l’Homme le désirait (et peut-être même pour d’autres raisons). Pourquoi aurais-je droit à la réalisation de mon rêve et pas lui ?


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Alors une partie de moi s’est mise à culpabiliser. C’est idiot car cela ne sert à rien.

Une autre partie de moi s’est mise à paniquer car, finalement ça aurait été sans doute plus simple d’avoir un garçon. Pas de « concurrence » avec sa sœur ! J’ai tellement peur de perdre ce qui existe entre Emma et moi, tellement peur de l’éclipser au moins un peu à l’arrivée de sa petite sœur, bébé très dépendant, demandant des soins très rapprochés. Je crains aussi qu’elle n’accueille mal ce bébé, qu’elle n’accepte pas bien de ne plus être notre petit nombril.

Notre quotidien sera perturbé pendant quelques temps et nous devrons trouver un nouvel équilibre, une nouvelle mécanique familiale. Nous y arriverons, j’en suis persuadée. Mais cela ne m’empêche pas de craindre l’arrivée de cette petite puce, cette (encore) inconnue.

Quand je sens ses mouvements, j’avoue avoir du mal à accepter de déjà l’aimer.

Alors qu’au même stade j’aimais déjà ma Emma, je n’arrive pas à ressentir pour la deuxième le même amour. C’est un peu comme si je me l’interdisais, comme si je n’avais pas le droit d’aimer ce bébé, au risque de « tromper » Emma.

Voilà, beaucoup de culpabilité et d’angoisse sont venues remplir ma (nos) vie(s) ces derniers temps nous laissant dans un état un peu étrange. Je sais que tout cela se tassera et que l’arrivée de la deuxième effacera ces sentiments mais, en attendant, je me sens impuissante face à tout cela. Je ne me sens pas bien…

Et vous, avez-vous déjà eu ce type de sentiments ?

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