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Une sacrée aventure… ou le récit d’un accouchement…

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Je m'étais imaginé mon accouchement… A vrai dire, avec mon Chéri, on avait pensé à des tas de possibilités, des tas de scénarios… Et pourtant, nous n'avions pas imaginé quelle serait la réalité.

Quelle surprise quand, le 8 février, à 23 heures, déjà au lit depuis deux heures pour ma part (car très fatiguée…), la poche des eaux s'est rompue, innondant ma 'tite culotte et mon pyjama. Sur le coup, j'ai pensé à une autre "fuite" consécutive au gros câlin que nous avions eu dans la soirée… c'est quand je me suis levée que j'ai compris que c'était la poche des eaux qui avait laché. Direction les toilettes pour me changer et mettre une GROSSE protection… Je comptais ensuite avertir mon Chéri mais il s'est levé avant que je ne puisse le rejoindre : il sentait qu'il se passait quelque chose.

Très rapidement, j'ai rassemblé mes affaires, les mains tremblantes (c'est pour maintenant !!!!!) et nous sommes partis à la maternité, laissant derrière nous un chat déboussolé qui ne semblait pas bien comprendre pourquoi nous décidions de partir comme ça, en pleine nuit…

Très vite prise en charge, je suis envoyée en salle de préparation "Fleur de Lin". Je ne pensais y rester que quelques petites heures… Mais pas de contractions… pas d'accouchement proche en vue… Résultat, j'ai attendu 24 heures avant que les premières contractions ne pointent leur nez, le 10 février, à 1 heure du matin… Mais ces contractions étaient peu efficaces et même si elles étaient rapprochées de 10 – 15 minutes, leur effet sur mon col était nul.

Il aura fallu attendre 9 heures du matin pour que l'on décide de déclencher l'accouchement (la poche des eaux étant rompue depuis un bon moment) grace à un gel qui a fait devenir les contractions tout simplement horribles… Au bout de quelques heures, on a enfin décidé de me poser la péridurale… mais TOUTES les salles de naissances étaient prises. Au bout d'une heure on décide de me la poser dans la salle de préparation mais c'était sans compter sur un problème de matériel de surveillance qui ne voulait pas fonctionner… J'ai donc dû attendre une heure de plus dans la douleur (je m'en souviendrais toujours tellement elle était vive) avant de prétendre à rentrer en salle de naissance et de bénéficier (ENFIN !) de la péridurale…

La péridurale ! Quel bonheur ! Quel soulagement !

Une dose supplémentaire m'est administrée… pour "compenser" l'horreur que je viens de vivre… Leur gel de déclenchement est vraiment efficace mais on le sent passer !… surtout "à sec", quand la poche des eaux est rompue.

Il est maintenant près de 15 heures mais rien n'est terminé. Le col n'est pas encore bien dilaté… Il faudra attendre 23 heures pour qu'il soit effacé et que la poussée soit possible.

La poussée semble bien se passer. La sage-femme m'encourage et me félicite (j'suis trop forte moi !). Mais au bout de 20 minutes, la Puce n'est toujours pas là… Seul le haut de son crâne est visible : elle a des cheveux… On est bien avancés…

Un interne arrive en renfort. Au bout de quelques poussées, il échange un regard avec la sage-femme… Un regard qui dit "césarienne"… mais moi j'en veux pas !!! Il me fait pousser encore une fois. Je donne tout ce que j'ai. La petite se dégage mais elle a besoin d'aide pour sortir. On passe aux forceps…

Quelques minutes plus tard, il est 23 heures 40, nous sommes toujours le 10 février,  elle est là, sur mon ventre… C'est à peine croyable… elle est là, l'accouchement est terminé.

Mon chéri court annoncer la nouvelle aux parents qui attendent impatiemment, cloués derrières leurs téléphones. Pendant ce temps, l'interne me dit : "je vais vous recoucdre à présent". Je réalise avec étonnement et une sorte de déception que j'ai eu droit à la fameuse épisiotomie…

Rien ne se sera passé comme je l'avais imaginé ou rêvé. J'avais rêvé d'un accouchement éclair et idéal… mais il fut long et imparfait. J'étais loin d'imaginer que je pouvais rester aussi longtemps à la maternité avant d'accoucher.

Les jours qui ont suivi m'ont permis de faire connaissence avec notre petite Emma… et de découvrir que le Baby Blues, c'est loin d'être une légende… A suivre…

 

 

 

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