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Quand le cordon ombilical de mon bébé ne veut pas tomber…

 Je ne m’imaginais pas écrire ce genre de chose un jour… Je n’imaginais même pas qu’un cordon ombilical puisse montrer des réticences à quitter le nombril d’un bébé. Je n’imaginais pas que la situation puisse se présenter. Et pourtant…

Pourtant, je me suis trouvée face à cette situation et j’ai ainsi découvert que, parfois, le cordon ombilical d’un bébé ne « veut » pas tomber… Ou en tous cas pas dans les mêmes délais que tous les bébés…

Il était une fois une Minuscule qui avait une grande sœur dont le cordon ombilical était tombé dans ses deux premières semaines de vie.

Un cordon pour lequel moi, sa maman, je me chargeais patiemment des soins. Papa n’aimant pas le faire, je m’y collais. Ce n’était pas ce que je préférais il faut bien l’avouer mais il fallait le faire alors je le faisais.

Quand Léna est née, j’ai retrouvé ces gestes que je ne faisais plus depuis presque 3 ans. Je pensais que ce serait l’histoire de deux semaines, voire 3 semaines tout au plus. Mais, déjà, au bout d’un mois, le cordon était toujours là… et bien accroché en plus !

Mon réflexe a été d’en parler au pédiatre de la PMI qui m’informe que certains bébés mettent plus de temps à le perdre. Pour certains, il faut parfois passer par une intervention chirurgicale. Pour d’autre, une aide locale peut être apportée. Mais concernant ma Minuscule, le cas ne se présentait pas (encore).

On m’a quand même fait comprendre que je devais nettoyer le cordon tous les jours, deux fois par jour, comme si je ne le faisais pas. Et t’as beau dire que tu fais bien ton job (d’autant que j’avais fait la même chose avec Minipuce sans rencontrer ce problème), tu passes un peu pour la mère qui ne sait pas s’occuper de son bébé… Vexant…

Le mois suivant, le cordon tenait toujours bon.

Et puis, la veille de notre rendez-vous mensuel à la PMI, il a commencé à sentir mauvais. La peau qui entourait le nombril semblait également rosée. J’ai pensé à une infection.
Le cœur battant, j’ai revu le pédiatre. Et là ce fut un peu la panique générale. Mon bébé avait deux mois et avait toujours son cordon, un cordon pas joli joli qui plus est… Sans vouloir entrer dans les détails, il semblait se décomposer. On aurait pu croire qu’il suintait de pue.

La pédiatre m’invite à consulter au plus vite un chirurgien viscéral pour, peut-être procéder au retrait chirurgical du cordon. Mais le médecin en question ne peut nous recevoir avant deux bons mois…
On nous conseille de filer aux urgences.

Au bord des larmes, je m’exécute pour le bien de mon bébé.

L’Homme qui était au travail me rejoint à l’hôpital.

La salle d’attente est remplie d’enfants qui ont, visiblement, une « simple » gastro… (venir aux urgences pour une gastro… je ne comprendrais jamais…). Et nous, on est là avec notre bébé de 2 mois tout juste. J’ai peur à ce moment là, tellement peur qu’elle attrape cette gastro à son trop jeune âge !
Heureusement, on nous met à part. Cela me soulage un peu.

On devient prioritaires en plus. Cela me rassure d’autant plus. On nous installe assez rapidement (au bout de 30 minutes, ce qui est génial quand on sait combien de temps il faut attendre aux urgences pédiatriques habituellement…) dans une petite pièce de consultation qui semble ne pas servir bien souvent (quand je vous dis qu’on nous a mis à part…).
Sans entrer dans les détails, Léna a vu deux médecins et deux infirmières. Prélèvement de cordon, prise de sang (un moment horrible !!!), et consultation pour finir par nous indiquer que son cordon est sain, pas infecté, qu’il met seulement du temps à tomber.

On nous invite cependant à attendre les résultats du prélèvement et de la prise de sang qui pourrait révéler quelque chose. Heureusement cela n’a rien révélé de particulier.
On prescrit une échographie à Léna que nous faisons la semaine suivante. Elle permet de s’assurer qu’il n’y a pas persistance du canal allantoïdien*.

C’est ainsi que je me suis retrouvée avec mon bébé, une fois encore, à l’hôpital pour faire cette échographie dans le service pédiatrique, une semaine après à peine.

Je n’ai pas apprécié le comportement de l’échographiste qui, en gros, me demandais de faire taire mon bébé qui pleurait ! La pauvre avait froid dans ce local pas spécialement bien chauffé, elle était à moitié nue dans un environnement inconnu… comment vouliez-vous qu’elle ne pleure pas ? Quand je pense qu’il voit des bébés tous les jours… je ne comprends pas son comportement.

A un moment donné, elle gigotait tandis que je la tenais du mieux que je pouvais pendant qu’il passait la sonde sur son ventre… elle pleurait toujours… lui n’a rien trouvé de mieux que de lui crier dessus d’un « OOOH ! » qui n’a fait qu’augmenter l’intensité de ses pleurs.

Avec ça, monsieur n’a pas vraiment su dire s’il y avait un problème ou non… il a dû réfléchir quelques jours avant de nous faire parvenir des résultats négatifs.

Bref, c’est seulement au bout de trois mois bien passés que l’intégralité de son cordon est tombée

Aujourd’hui elle a un nombril tout propre, sans morceau de cordon.
Il aura juste mis le temps pour tomber…

Et chez vous, c’est arrivé ?

* Le canal allantoïdien relie chez l’embryon le cloaque au cordon ombilical, et qui régresse à partir de la 6e semaine ; sa fermeture est normalement complète à la naissance (source : Wikipedia)

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