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Ma fille ne veut plus que JE la laisse à l’école…

Ma fille ne veut plus que JE la laisse à l'école...

Il y a quelques semaines encore, ma Minipuce était animée d'un désir immense d'aller à l'école. Elle en rêvait, en parlait… et s'y voyait.
Et puis le jour J est arrivé : elle a fait sa rentrée.

Tout s'est bien passé. Elle était heureuse d'enfin faire partie de la cour des grands, de pouvoir partir tous les matins le sac sur son dos, rejoindre sa classe et sa maîtresse. Pour autant, elle avait décidé qu'elle ne se ferait pas de copines : elle ne voulait parler à personne en dehors des adultes, sa maîtresse et son ATSEM.
Ça a duré comme ça une bonne semaine. Et puis, un beau jour, elle s'est mise à parler de N&C,  deux petites filles de sa classe… deux petites filles qu'elle qualifiait de "ses copines". Naturellement, elles étaient aparues dans les rapports de ses journées qu'elle me faisait chaque soir au retour de l'école.
Voilà, c'était fait, c'était réglé,  Minipuce avait des copines ! Soulagée (il faut bien le dire) et heureuse pour elle, je la laissais le coeur plus léger à l'école.

Mais voilà, certains matins,  le dépôt à l'école ne se passait pas aussi bien que je l'aurais espéré. Le temps passait, les jours se succédaient et la qualité du "dépôt" à l'école se dégradait. Plus les jours passaient et plus j'avais du mal à la laisser tant elle s'accrochait à moi, me suppliant de ne pas la laisser.
Et puis, il y a eu ce lundi où Minipuce nous a annoncé qu'elle ne voulait pas aller à l'école,  comme ça, direct.
Nous avons donc cherché à connaître la cause de son refus.
Elle nous a parlé de ses copines qui ne jouaient pas avec elle… de ces deux petites filles, qui se connaissent déjà bien pour avoir partagé deux années de crèche ensemble, qui jouaient ensemble plutôt qu'avec elle.
Elle nous a fait part de sa tristesse de se retrouver seule, sans amie avec qui jouer… et pas question de trouver d'autres copines de jeu… Non… elle, c'était bien N&C qu'elle voulait… et personne d'autre !
Bref, ça n'allait déjà plus !… mais, en discutant avec la maman d'une des petites filles, j'ai appris qu'en fait, N. parlait énormément de Minipuce, cherchant sa compagnie et voulant même des couettes comme elle… Il s'est avéré ensuite qu'elles ont continuer à jouer ensemble… bref… C'était un faux problème cette histoire. Malgré tout, il y avait encore quelque chose qui l'empêchait qu'elle accepte que je la quitte le matin.
Mardi, ça a été encore plus dur. J'ai eu beaucoup de mal à la laisser dans sa classe. Elle ne voulait pas que je la laisse, elle m'attrapait même par la jambe ou m'entourait de ses petits bras pour s'assurer que je ne la lâche pas.
Pas une assistante maternelle à l'horizon pour me sauver de cette situation. Je m'étais presque trop habituée à ce confort que m'offrait la crèche en cas de séparation difficile. Il y avait toujours une gentille assistante maternelle pour rassurer ma petite fille… mais à l'école tout est maintenant bien différent. A présent, les repères qui me reconfortaient parce qu'ils rassuraient ma fille ne font plus partie du décor. Ils sont restés à la crèche et semblent manquer à ma Minipuce qui parait toujours perdue en pénétrant dans la classe… car c'est bien à ce moment, et à ce moment seulement, qu'elle change de comportement pour se renfermer sur elle même.

Mercredi, c'est mon chéri, son papa, qui est chargé de la déposer à l'école tandis que je la récupère le midi, La Minuscule dans les bras, pour le déjeuner. Comme par miracle, aucun problème à signaler. Pas de petite fille grognon, pas de chouinerie, pas de pleurs ni de supplications… Elle est entrée dans sa classe, a attrapé son prénom pour le mettre dans le "petit panier des présents", a embrassé son papa et s'est tenue prête à passer une matiné à l'école…

Hier, jeudi, ça ne s'est pas arrangé. Chargée de déposer ma puce à l'école, elle a semblée enjouée sur le trajet. Jusqu'à ce que je la prépare psychologiquement au fait que j'allais la laisser dans la classe et rejoindre mon bureau. Tristement, elle m'a dit "mais moi, je vais pleurer quand tu vas partir". J'ai tenté de la rassurer au maximum. Et puis nous avons retrouvé sa classe. Elle a attrapé son prénom, l'a déposé dans le petit panier et a semblé absorbée par les mouvements des autres enfants. Je l'ai embrassée et je me suis dirigée vers la sortie. C'est là qu'elle s'est mise à hurler… je suis revenue vers elle, je l'ai embrassée, l'ai installée près du tableau où trône un petit fauteuil et me suis levée. Elle hurlait, pleurait… bref, le drame ! La maîtresse a gentiment pris le relais pour tenter de la rassurer tandis que je m'eclipsais la boule à la gorge. Dans le couloir, je l'entendais encore pleurer… et moi, je n'étais pas loin d'en faire de même… 

J'ai la chance de constater qu'elle passe de bonnes journées et qu'elle s'amuse à l'école. Le soir, elle reste heureuse de nous raconter ses journées.
Malgré tout, je ne reste pas de marbre face à tout cela et je ne vous cache pas, qu'en fait, je suis bien perturbée de ne pas la voir me sourire quand je la dépose dans sa classe comme les premiers jours… Je me pose des milliards de questions. Je me demande ce que je ne fais pas ou ce que je fais… ce que je fais mal… ce qu'il faudrait que je mette en place pour cesser ça… pourquoi ça passe mieux avec son père… est-ce ma faute tout ça ??!

Rassurez – moi,  dites-moi que votre jour de chou a connu ça et que ça s'est super bien passé ensuite !!!

Y-a t-il a rituel à mettre en place pour changer ses pleurs en sourires ?

 

 

 

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