UntiBebe family – Blog famille, voyages, mode enfant & lifestyle

Pleurer…

Vous savez peut-être que j’ai remis en cause l’idée d’écrire encore ici sur Untibebe… Après mon article, j’ai pas mal réfléchi et j’en suis arrivée à la conclusion que 2019 ne sonnerait pas la fin du blog. Par contre, cette fin d’année signera quelques modifications. Je pense écrire ici bien moins souvent, sur des sujets sans doute différents. Je pense continuer à parler de parentalité et de chouettes produits… mais très certainement moins qu’avant. J’ai dans l’idée d’écrire des sujets plus personnels, plus en lien avec la psychologie, avec la femme et son intimité… Car ce sont les sujets qui me parlent et m’intéressent le plus ces derniers temps.

Je vous propose donc aujourd’hui de parler d’une action que je connais assez bien : pleurer… Et BAM ! L’heure est dons à la psychologie et à la confession !

Du besoin de pleurer

Il y a des moments où on ressent le besoin de pleurer… Moi en tout cas je le ressens, peut-être pas vous… J’en ressens le besoin et il est rare que je me retienne dans ces cas-là. Et ces derniers temps, je pleure sans doute plus que de coutume je l’avoue.

Certaines périodes de ma vie ont été riches en larmes.

Elles sont le reflet de moments douloureux que je n’aimerais jamais revivre. Il y a une douzaine d’année, j’étais perdue, je me sentais seule bien qu’entourée… seule avec ces centaines de pensées qui me traversaient l’esprit et que j’étais la seule à pouvoir dompter. Chose que je faisais assez mal il faut bien le constater car elles ne peinaient aucunement à me piétiner le cerveau. Heureusement, mon horizon a fini par s’éclaircir et j’ai abandonné mes larmes sur la bas-coté pour poursuivre ma petite vie.

Le bonheur s’est alors installé dans ma carriole et nous avons fait un bout de chemin ensemble… jusqu’à ce que je me retrouve à une nouvelle intersection et que je fasse le plein d’un nouveau paquet de larmes. Moins abondantes cette fois mais bien là à me percer le coeur. J’ai fini par choisir une direction en pensant naïvement que je prenais une route bien lisse. Il m’aura quand même fallu quelque temps avant de constater qu’en fait j’étais sur un chemin assez mal entretenu. Des petits cailloux ont fini par se glisser entre mes roues et, au bout d’un certain temps, il m’a semblé plus difficile d’avancer. Me voilà aujourd’hui à une nouvelle intersection. Je ne vous cache pas que celle-ci est douloureuse… peut-être tout aussi difficile que celle que j’ai connue il y a douze ans. Mais ma perception est peut-être faussée. Je ne sais pas. Tout ce que je sais c’est qu’elle me fait mal et parfois très mal. Les larmes coulent à nouveau et j’ai hâte de trouver la voie qui me permettra de retrouver l’apaisement. Mais dans combien de temps ?


A lire aussi :
Une maman a-t-elle le droit de pleurer ?
J’voulais pas être cette fille-là…
J’ai cessé de rêver…

Pleurer ça sert à rien !

Pleurer c’est bien joli… mais franchement, ça sert à quoi ?

On pourrait croire que ça ne sert à rien mais il semblerait que ça soit faux. J’ai lu quelque part que les pleurs sont un moyen de communication. Comme pour un bébé, il permet au « pleureur » de signaler sa détresse, ses angoisses. Plus tard, on garderait ce réflexe, à la recherche de réconfort et de consolation. Voilà qui serait une sorte d’héritage du lien que nous avions avec notre maman autrefois. De ce fait, pleurer aurait un sens, à l’état adulte, si on se trouve face à une personne bienveillante, capable d’écoute et de réconfort. Au contraire, pleurer devant une personne froide et sans réaction n’apporterait aucun bénéfice. Cela aurait même des effets dévastateurs.

Des larmes pour antidouleur ?

J’ai également lu que les larmes pourraient contenir une protéine appelée « opiorphine« . Cette protéine agirait comme un antidouleur ou un antidépresseur naturel. On ne sait pas encore réellement si les larmes contiennent cette protéine car, pour l’instant, elle a surtout été détectée dans la salive. On sait, en tout cas, qu’elle aurait les mêmes effets que la morphine, anesthésiant donc la douleur.

Des larmes pour se vider des tensions

Les larmes, chez moi, sont liées à mes angoisses, à des peurs profondes surtout… Et le sentiment de ne pas pouvoir maîtriser les choses… En pleurant, je ne maîtrise rien de plus (quel dommage !) mais j’ai au moins la sensation de me vider de mes tensions.

Pleurer, c’est comme « me vider d’un trop plein d’émotions ». Quand ça « déborde », inévitablement, il faut que je « vide » ce qui déborde en moi. Cette étape me permet bien souvent de passer à un nouvel état, à un autre stade, à un stade « supérieur », celui du « lâcher-prise ». En règle générale, j’arrive ensuite à relativiser et à voir les choses plus clairement. Parfois, j’arrive même à prendre des décisions et, oh bonheur, à mettre ma tristesse de côté.

Alors… pleurer ce n’est peut-être pas si négatif…

Quitter la version mobile